Triste et terrible épilogue pour le Titan. Après plusieurs jours de recherche, les gardes-côtes américains ont annoncé ce jeudi 22 juin 2023 la mort des occupants du submersible. Des débris ont été retrouvés à quelques centaines de mètres de l'épave du Titanic. Le sous-marin aurait implosé.
Les importants moyens mobilisés pour retrouver les cinq passagers du Titan ont suscité une polémique. De nombreuses voix se sont élevées face au fait que le même dispositif ne soit pas mis en place quand il s'agit de migrants échoués en Méditerranée.
RMC a proposé une nouvelle édition des Grandes Gueules ce vendredi 23 juin. Alain Marschall et Olivier Truchot ont choisi de l'ouvrir avec un débat sur le thème "Sous-marin disparu : en a-t-on trop fait ?". Celui-ci a viré au clash entre deux chroniqueurs de l'émission dont l'un des membres a été écarté à la dernière minute pour des raisons de sécurité.
Sarah Saldmann a tenu à alerter sur une haine anti-riche. "Quand tu mets cinq personnes riches en danger, je trouve que ça cristallise la haine anti-riche. Ça fait cette dichotomie entre les riches et les pauvres. Sous-entendu, quand ce sont des migrants, on ne s'y intéresse pas. Alors que c'est faux ! Mais quand il y a trop d'immigration, c'est un problème. C'est normal qu'on s'en soucie et pas de manière positive...", a-t-elle scandé.
Des propos qui ont fait sortir de ses gonds Etienne Liebig. Sarah Saldmann n'a pas supporté d'être interrompue. "Bon tu me laisses parler ? Là oh, c'est bon... Je n'ai rien dis quand tu parlais alors que tu ne disais pas forcément des choses très intelligentes !", lui a-t-elle sèchement lancé. "Il y a une haine anti-riche qui est cristallisée et ça ne choque personne... Eh bien moi, ça me choque !", a asséné celle qui a provoqué les "écolos radicaux" en martelant qu'elle continuerait à prendre deux bains par jour.
La chroniqueuse des "GG" a estimé que l'on s'identifie beaucoup plus aux personnes qui étaient à bord du Titan. "Ça me crée de l'empathie parce que je me dis que ça aurait pu nous arriver à tous. Après le phénomène migratoire et cette situation, ce sont deux choses complètement différentes et on mélange tout. Ce n'est pas parce qu'on ne s'apitoie pas assez sur les migrants qu'on ne peut pas s'apitoyer et déployer tous les moyens nécessaires pour les (les passagers du Titan, ndlr) retrouver. Ils ont de l'argent et pourront rembourser les moyens nécessaires s'il y en a besoin. Ils ne sont pas à nos frais comme les migrants quand ils arrivent...", a-t-elle martelé.