Parallèlement à BFM Story, où ils ont vécu un moment lunaire avec l'influenceuse Polska, Olivier Truchot et Alain Marschall sont à la tête des Grandes Gueules chaque matin sur RMC Story. Ils en ont présenté une nouvelle édition le vendredi 31 mars 2023 entre 9 heures et midi.
L'un des débats de l'émission a été consacré aux violences survenues lors d'une mobilisation contre les méga-bassines de Saint-Soline (Deux-Sèvres). Sur le thème "Méga-bassines : un désastre écologique, vraiment ?", Sarah Saldmann a poussé un coup de gueule.
"Je ne suis pas une grande professionnelle de l'écologie. Je pense que tout le monde le sait ici. D'ailleurs, je voulais faire mon bilan avec vous parce que ça fait un moment que je suis là. Je voulais voir si les choses avaient évolué sur mes bains puisqu'hier, c'était un sujet...", a débuté celle qui a avoué être incapable de vivre trois mois au Smic, avant de lâcher : "Oui, je prends deux bains par jour et je continuerai !".
"La réaction des écologistes radicaux m'a fait réfléchir. Avant, je m'en foutais de l'écologie. Maintenant, ça me rebute complètement ! Les écolos radicaux, je pense qu'ils sont dans une idéologie déconstructrice où ce n'est même pas : pour ou contre... Par principe, ils sont contre tout (...) Quand ils se déplacent à Saint-Soline, ils viennent pour détruire, pour casser", s'est-elle agacée.
"Ils viennent de pays étrangers et je ne pense pas qu'ils viennent pour de bonnes raisons. Et quand je vois que certains députés comme Clémence Guetté qui était sur place et qui dit que ça c'est bien passé... Je trouve que c'est aussi une récupération politique !", s'est emportée la chroniqueuse des Grandes Gueules, émission qui a été émaillée par de vives tensions autour des violences policières.
De son côté, Olivier Truchot a poussé un coup de gueule contre le traitement médiatique de cette manifestation contre la réserve d'eau de Saint-Soline. "C'est insupportable ce qui s'est passé cette semaine. Avant Soline-Soline et après Saint-Soline. Dans quasiment tous les médias et notamment ceux du service public, on a donné la parole qu'à des anti-bassines. C'est-à-dire qu'à des écologistes...", a-t-il lâché.
"On entendait toujours les mêmes arguments qu'à des chercheurs en sociologie... Et je n'ai pas entendu beaucoup d'agriculteurs qui sont quand même les premiers concernés parce que ce sont eux qui ont besoin d'eau. Alors que ceux qui viennent de Paris pour manifester contre les méga-bassines, ça les concerne assez indirectement... Ça pose un problème de désinformation en tout cas d'une information partiale. Ce serait bien qu'on fasse - comme ici aux Grandes Gueules -, qu'on entend un agriculteur, un écologiste, les pour et les contre...", a asséné l'animateur dont l'équipe a été gravement accusée par un auditeur de RMC.