Le jeudi 14 septembre 2023, Ségolène Royal a fait ses débuts dans TPMP avec sa chronique Ségolène explique, qui n'a pas convaincu les internautes. Malgré les critiques, elle était de retour sur le plateau ce jeudi 21 septembre. Durant sa chronique qui avait pour thème le harcèlement scolaire, Hugo Manos et Jean-Michel Maire ont pris la parole et ont livré des témoignages bouleversants sur leur enfance.
"J'estime avoir été harcelé quand j'étais adolescent. Durant toute ma période collège, je mangeais seul à la cantine, on me traitait de pédé tous les jours, parce que j'essayais plutôt d'avoir des copines que des copains. Durant toute mon évolution, ça a été compliqué. Ça nous suit toute la vie. Ce qui se passe pendant deux-trois années de collège, on peut se dire qu'au lycée, ça sera terminé et que ça ira mieux et qu'on grandit, on se fait des copains. Oui, certes. Mais ça nous suit. C'est ce qui nous forge et l'adolescence est un moment crucial. C'est le moment où on se construit, où on apprend à se connaître, à s'aimer ou à ne pas s'aimer. Je pense que ça a rendu mon parcours de vie plus compliqué", a raconté le chéri de Laurent Ruquier.
"Heureusement, je n'en suis pas sorti traumatisé. Mais quand on parle comme ça, je me souviens avoir été harcelé sexuellement par mon proviseur quand j'étais en cinquième. J'ai des flashs comme ça, mais je me souviens qu'il me faisait toujours venir dans son bureau en me demandant de lui montrer ma cicatrice d'appendicite. Il voulait toujours que je baisse mon pantalon. Je refusais. À tel point qu'à la fin qu'il m'a fait redoubler pour que je reste sous sa coupe. Donc j'ai redoublé ma cinquième et il a dit à mes parents que je n'étais pas assez mature pour passer en quatrième et que j'étais encore trop bébé. Donc j'ai redoublé ma cinquième à cause de mon harceleur", s'est de son côté souvenu celui qui a raconté son expérience traumatisante sur les applis de rencontre.
"Je n'en ai pas été traumatisé, mais quand j'y pense, ça me revient en mémoire", a conclu le chroniqueur de TPMP. "C'est bien d'en parler comme vous le faites. D'oser en parler en public. Vous allez voir, ça va vous libérer. ça expulse des souffrances intérieures et le seul fait d'en parler, c'est un début de guérison", a commenté l'ancienne candidate à la présidentielle, qui n'a pas négocié son salaire pour participer à l'émission.