Il y a quelques jours, Maeva Ghennam s'était filmée à bout sur les réseaux sociaux. Dans une longue story, la star des Marseillais alors visée par des rumeurs de coucherie avec le rappeur Maes, se disait à bout psychologiquement face au déferlement de haine sur les réseaux. "C'est trop, je n'arrive plus. C'est trop ce que je suis en train de subir sur les réseaux sociaux, gratuitement. (...) Je ne comprends pas comment on peut être aussi méchant, aussi mauvais, comment on peut s'acharner sur des personnes sans être puni. (...) Vous voulez quoi ? Vous voulez que je me tue ? C'est grave ! Vous êtes des vrais malades mentaux" avait déclaré la star de télé-réalité.
Malheureusement pour elle, et alors qu'elle disait penser à tout arrêter, les menaces virtuelles sont devenues réalité dans la vie. Ce week-end, alors qu'elle était sortie avec sa mère, la maison de Maeva Ghennam a été visée par deux hommes qui se sont introduits dans sa propriété et ont mis le feu. Sur Instagram et Snapchat, la star des Marseillais a expliqué qu'elle recevait des menaces depuis quelques jours, chose qu'elle n'avait d'abord pas prise au sérieux.
Évoquant le harcèlement subi par Magali Berdah, Maeva confie qu'elle n'avait pas déposé plainte. "Je ne pensais pas que c'était sérieux à ce point-là. Et puis cette nuit deux hommes se sont introduits chez moi, dans mon jardin, pour mettre le feu à ma maison ! Gratuitement. Je ne parle pas de tentative de cambriolage, c'était juste pour brûler pour le plaisir, par méchanceté et haine ! J'aurais pu être dedans avec ma mère et mourir" a-t-elle écrit. "Il y a quelques jours j'ai reçu des menaces, je n'ai pas voulu les prendre sérieusement. Ça fait des mois que je reçois des tonnes et des tonnes de messages avec des drapeaux pirates, quelques jours que je reçois d'autres menaces que je ne voulais pas en prendre compte. Parce que, pour moi, les réseaux, c'est une chose, mais la vraie vie, c'est autre chose. Je ne pensais pas que ça allait arriver et qu'on allait mettre ces menaces à exécution, mais là, c'est trop grave pour moi et j'espère que la justice va bien faire son travail." continue la star de télé-réalité.
Dans la suite de son long message, Maeva Ghennam confie être très angoissée, notamment lorsqu'elle est en France comme c'était le cas ce week-end puisqu'elle tourne les nouveaux numéros de son émission, Dressing VIP by Maeva. "Ce n'est pas la première fois, je me suis fait braquer chez moi, maintenant on a brûlé ma maison. Je ne me sens pas en sécurité. Les gens qui ont mis le feu chez moi, ils ont fait tourner les vidéos. Ça les amuse alors que ça aurait pu être dangereux ils auraient pu me tuer. Et en plus de ça, il en sont fiers ces gens là, ils n'ont peur de rien, même pas de tuer" écrit Maeva.
Dans la suite de son message, elle pousse un gros coup de gueule contre tous ceux qui harcèlent et attaquent, sur les réseaux et dans la vie. "Nous sommes là pour divertir les gens, avec des défauts et des qualités très certainement, mais rendez-vous compte qu'il n y a pas d'arrêt, plus de limites. Vous attendez quoi ? Qu'on se fasse tuer ? Ça fait des mois et des mois que ça dure et tout le monde regarde le spectacle comme si nous étions des bêtes de foire ! Mais nous ne sommes pas de bonnes victimes parce que les gens aiment nous haïr. Parce que, issus du monde de la télé réalité, nous n'avons pas les mêmes droits que les autres !" déclare la candidate.
Elle poursuit ensuite : "Nous, on a le droit de se faire humilier toute la journée par des propos sexistes, misogynes et ça ne choque personne. A vous entendre, on le mérite même ! Et après vous donnez des leçons de morale et de vie, mais vous choisissez vous-même qui a le droit d'être victime ou pas, en fonction du milieu auquel il appartient ! Trop décolletée ? Trop refaite ? Pas assez intelligente ? Pas assez politiquement correct ? Nous méritons donc pour ça de subir autant de haine et de violence sur les réseaux ? Comme si on était des gens à abattre. Parce que vous écoutez comme des moutons tout ce qu'il raconte ! Mais à aucun moment vous vous dites que ça peut être faux, exagéré, modifié, que c'est fait pour vous manipuler, pour attiser la haine jusqu'à ce que l'une d'entre nous se fasse tuer ! Il va falloir quoi pour que tout le monde se réveille ? (...) Mais en fait, le jour où on sera mortes, vous allez en parler combien de temps après ? Votre lumière durera combien de temps ?" conclut-elle.