On sait déjà de quoi va parler Cyril Hanouna dans TPMP cette semaine. Tandis que l'Arcom a récemment annoncé sa décision de ne pas renouveler la fréquence de diffusion de C8 en raison de nombreux manquements de la chaîne, c'est TMC qui se retrouve au centre d'une polémique aujourd'hui, la faute à son émission Quotidien.
Dans une enquête de Télérama publiée ce lundi 23 septembre 2024, il est en effet révélé que l'ambiance dans les coulisses de Bangumi - la boîte de production à l'origine du talk-show, serait loin d'être radieuse. "Souffrance au travail, burn-out, management défaillant, accusations de harcèlement... Anciens ou actuels, de nombreux salariés ne ménagent pas la maison de production la plus cool du PAF", dévoile le magazine, qui, quelques mois auparavant, avait déjà mis à mal les méthodes de management de Thomas Sotto dans Télématin.
Des accusations très lourdes ponctuées de nombreux témoignages de salariés, immédiatement balayées d'un revers de main par Laurent Bon. Co-directeur de la société, ce dernier a dans un premier temps reconnu auprès de Télérama que leur travail exigeait une intense implication des équipes : "Nous avons une quotidienne à gérer, c'est dur et tout le monde n'est pas forcément taillé pour." Cependant, il l'a aussitôt assuré, il ne serait pas question de forcer la main à qui que ce soit en interne : "Alors [quand les gens ne le sentent pas], on accompagne ou on oriente sur autre chose."
Et d'ajouter plus loin, dans une ligne de défense particulièrement limite : "La vie professionnelle, c'est comme ça. On n'est ni une secte ni une famille. Nous sommes respectueux de la loi et n'avons aucune condamnation à ce jour".
Puis, alors même qu'il est décrit comme un roi intouchable, oubliant souvent les pincettes au moment de faire des choix, le partenaire de Yann Barthès a assuré : "L'image du roi seul dans sa tour, c'est un fantasme." Certes, il concède ne pas être du genre à aller parler à tout le monde, mais il assure en revanche que cela n'a rien d'illogique ou d'inédit.
"À mon poste, je ne peux pas être accessible à tous, tout le temps, s'est-il défendu auprès du magazine. Il y a des chefs de service, des rédacteurs en chef qui sont là pour faire le lien et me faire remonter les infos et les problèmes".
Tout va donc bien dans le meilleur des mondes ? Pas si sûr. Tandis qu'un ancien cadre estime que cette entreprise peut "très facilement vous broyer" et que l'ambiance qui règne dans les couloirs est en mode "marche ou crève", obligeant certains employés à venir travailler "avec la boule au ventre", Télérama révèle qu'aux moins quatre anciens salariés seraient déjà passés devant les prud'hommes dont... le duo Eric et Quentin. Autant dire que ces révélations pourraient bien n'être que le point de départ d'un plus grand règlement de comptes.