Lancée en 2009 sur la CW aux USA, alors même que la hype pour le genre était à son max grâce à la franchise Twilight, c'est finalement en 2017 que la série Vampire Diaries - créée par Julie Plec et Kevin Williamson, a pris fin au terme de sa saison 8. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, cette adaptation de la saga littéraire de Journal d'un vampire de L.J. Smith continue encore de passionner le public aujourd'hui.
Alors même que Netflix vient pourtant d'ajouter ce vendredi 15 septembre la saison 2 de The Club, la saison 1 de Miseducation et la comédie romantique La probabilité statistique de l'amour au premier regard, et qu'elle mettra en ligne la saison 4 (et dernière) de Sex Education le 21 septembre prochain, la seule chose qui intéresse les abonnés aujourd'hui est... le grand retour de Elena (Nina Dobrev), Stefan (Paul Wesley) et Damon (Ian Somerhalder).
Comme on peut le découvrir sur les réseaux sociaux, l'annonce d'un tel événement se retrouve au centre d'une hype aussi intense que si la série venait de proposer une saison 9 inédite. "Oh mon dieu je vais pouvoir la revoir une 8ème fois" peut-on ainsi lire sur Twitter, tout comme "Enfin une bonne nouvelle la meilleure série de vampires que j'ai jamais vue", "Omg, je pourrai recommencer pour la 27ème fois et retomber amoureuse de Damon pour la 27ème fois" ou encore "Mais alors là je vais sortir les pop-corn et argumenter à tous les épisodes à quel point Damon est beau".
De quoi flatter l'ego des acteurs et des créateurs.
Une fascination surprenante quand on sait que même les acteurs en ont marre et souhaitent tourner la page, mais qui nous a donné envie de creuser un peu sur les coulisses de sa production. Et on vient de l'apprendre, le succès de cette série aurait pu exploser en plein vol, la faute... à Ian Somerhalder.
Véritable chouchou du public, l'ex-compagnon de Nina Dobrev avait en effet menacé les producteurs de quitter la série en cours de route. En cause ? Il était en colère de l'évolution imaginée par les auteurs pour Enzo, le personnage de Michael Malarkey, introduit pour la première fois lors de la saison 5.
"Un jour, Ian m'a pris à part et m'a dit 'Si vous tuez Enzo, alors je m'en vais'", révélait à l'époque Caroline Dries (productrice exécutive) auprès du Hollywood Reporter, alors qu'Enzo semblait effectivement sur le point de disparaître. Pourquoi l'acteur était-il attaché à ce personnage/acteur plus qu'un autre, alors que la série n'a pas cessé de tuer ses héros ? Le mystère reste entier.
En revanche, étant donné qu'Enzo est finalement resté jusqu'au final, on peut comprendre que ses menaces ont été entendues. "On l'a volontairement fait réapparaître à la fin en tant que fantôme afin de montrer que son histoire n'était pas terminée et qu'il allait devenir une sorte de vilain fantomatique", commentait simplement la productrice.