Christophe Dechavanne était l'invité de Frédéric Lopez le dimanche 18 février sur France 2. L'animateur, qui a évoqué le "deuil" de son fils, s'est confié sur son parcours et les moments forts qui ont jalonné sa carrière.
Celui qui a enchaîné les succès avec Coucou c'est nous et Ciel mon mardi ! dans les années 90 est revenu sur ce jour où Etienne Mougeotte l'a évincé de manière brutale de TF1. "J'ai Etienne Mougeotte, un homme que je respectais pour son professionnalisme - le côté humain, ça c'était autre chose -, qui est venu me voir au bureau pour me dire : 'Ecoute, tu vois bien que les gens ne veulent plus de toi...", s'est-il remémoré avec émotion.
"Tu vois bien quand même que le public ne veut plus de toi ?! T'as donné, mets-toi au vert... Tu as une maison de campagne que tu aimes beaucoup, fais autre chose, mais c'est fini !", lui a lâché celui qui a été patron de la Une entre 1987 et 2007. Christophe Dechavanne s'est alors empressé d'appeler son collaborateur principal de l'époque pour qu'il soit témoin de ce qu'il était en train d'entendre.
"Je trouvais ça inhumain... Donc mon collaborateur monte, je lui dis : 'Assieds-toi s'il te plaît'. Et je dis à Etienne Mougeotte : 'Peux-tu répéter ce que tu viens de me dire, devant mon collaborateur ?!' Il dit : 'Oui, bien sûr, sans aucun problème. C'est fini ! Les gens ne veulent plus voir Christophe !", a relaté le présentateur qui a été cambriolé en plein tournage de Quelle époque tout en se souvenant que les gens qu'il croisait dans la rue à l'époque étaient loin de lui dire qu'ils ne souhaitaient plus le voir à l'antenne.
Frédéric Lopez lui a alors demandé comment on parvenait à vivre une telle épreuve. "Il faut avoir les épaules, il faut avoir la niaque. Il faut se dire : 'Je ne crois pas ce qu'il dit. Je crois en moi", a répondu celui que le public peut désormais retrouver chaque samedi soir en tant qu'invité permanent de Léa Salamé dans Quelle époque sur France 2.
Christophe Dechavanne a ensuite dévoilé la raison qui l'a poussé à écrire son autobiographie "Sans transition". "J'ai 65 ans, ce n'est plus pareil... La chose approche, alors qu'avant j'étais un trompe-la-mort. J'étais un casse-cou, j'ai fait n'importe quoi en hélico, en voiture, en moto... Ça faisait un moment que ça me trottait parce que j'ai l'impression que les gens ont l'image d'un roquet qui ouvre sa gue*le, qui aboie un petit peu... Sans doute avais-je besoin de dire qui j'étais...", a-t-il confié.