Depuis la publication d'un article de l'Obs le 9 février 2024, Christophe Dechavanne se retrouve au centre des critiques. En cause ? Interrogés sur le nouvel acolyte de Léa Salamé dans Quelle Epoque (France 2), de nombreux anciens collaborateurs y ont déploré son attitude dans les coulisses de ses précédents programmes, traçant le portrait d'un animateur à l'égo surdimensionné et au comportement infect.
Valérie Benaïm n'a pas participé à l'article en question, mais elle a tout de même souhaité apporter sa version sur le plateau de TPMP ce lundi 12 février. Familière de Christophe Dechavanne pour avoir travaillé avec lui sur l'émission Les 100 plus grands en 2003, la chroniqueuse n'a visiblement pas vécu la meilleure période de sa carrière professionnelle à ses côtés. Ou tout du moins, ce n'était pas le cas à leurs débuts.
Invitée à réagir sur la fameuse attitude reprochée à l'ex-animateur d'Une famille en or, elle a dans un premier temps soufflé : "Il a du caractère. Il gueule, il râle, il claque des portes, il engueule les gens qui travaillent avec lui". Néanmoins, elle l'a ensuite assuré, elle n'était pas surprise par ce qu'elle découvrait.
"Il sortait de Nice People et il était très tendu parce qu'il avait eu une sorte de traversée du désert et il sentait que ce retour dans les 100 plus grands, c'était sa chance pour revenir, a-t-elle expliqué. Il était extrêmement tendu et en même temps, il ne voulait pas perdre de sa superbe".
Toutefois, malgré ce manque de surprise par ce à quoi elle était en train d'assister, Valérie Benaïm avait tout de même souffert au début de leur collaboration. La protégée de Cyril Hanouna l'a effectivement ajouté, sa compréhension de la situation ne l'avait pas empêchée de vivre une expérience infernale.
"Ça s'est très mal passé cette première émission. Tu ne peux pas mentir, s'est-elle souvenue, consciente que Christophe Dechavanne n'était pas heureux de partager l'animation d'un programme à l'époque. Il ne me laissait pas exister, alors que je voulais exister. Je sentais que sous la table, il me disait 'tais-toi, c'est à moi de parler'."
Des propos très forts qui ne devraient pas soigner la réputation de ce dinosaure de la télé, même si Valérie Benaïm a tout de même tenu à apporter une importante précision. Certes, cette mauvaise expérience l'avait un temps motivée "à claquer la porte", mais Christophe Dechavanne se serait rapidement remis la tête à l'endroit.
"Il m'a envoyé un petit mot, en me disant 'Je suis désolé, je crois que ça ne s'est pas bien passé et que tu l'as mal vécu, je ne m'en suis pas rendu compte'", a-t-elle souligné. Et d'ajouter : "On en a parlé et à partir de là, c'était fini".
De son côté, Cyril Hanouna a marqué son dégoût pour ce type d'articles : "Et l'Obs, ils font des enquêtes là-dessus ? Mais c'est n'importe quoi ! (...) Non, mais sérieux, c'est ça le journalisme aujourd'hui ? Cette enquête, c'est un torchon ! Les enquêtes comme ça, c'est toujours à charge, avec des témoignages anonymes où tout le monde peut raconter n'importe quoi ! C'est ce qui fait le plus mal au journalisme ce type d'enquête. C'est inadmissible !".