Suite à une éviction de Jean-Jacques Bourdin après des accusations d'agressions sexuelles, affaire finalement classée sans suite pour prescription de l'action publique, Apolline de Malherbe a vu sa présence quotidienne doubler à la fin janvier 2022. L'animatrice, déjà à la tête de la matinale de RMC Story, a été choisie pour succéder à Bourdin Direct sur BFMTV.
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Depuis la rentrée, celle qui est apparue en gêne total face au sketch d'un chroniqueur d'Apolline Matin est à la tête du Face à face entre 8h33 et 8h53 sur BFMTV. Elle y a reçu Geoffroy Roux de Bézieux le vendredi 31 mars 2023. Dès le début de l'entretien, l'animatrice est apparue très offensive.
"On n'a jamais autant vu, entendu et parlé les syndicats que ces deux derniers mois. Enfin, je dis les syndicats, pas tous les syndicats. Parce que, vous, c'est le syndicat des entreprises, le syndicat des patrons. Vous étiez où ?", a-t-elle lancé au patron du Medef. Ce dernier n'a pas manqué de la recadrer.
"On était dans nos entreprises !", a répliqué l'invité du Face à face avant d'en dire davantage sur ce qu'il a fait durant les deux mois de protestation contre la réforme des retraites. "Vous savez, il y a beaucoup de négociations en ce moment sur les salaires. Parce qu'on parle beaucoup des retraites, mais ce qui intéresse nos salariés, c'est les salaires ! Et puis, il y a eu le temps du Parlement...", a-t-il expliqué.
Apolline de Malherbe, qui a eu un face à face très musclé avec François Ruffin, ne s'en est pas laissée démonter. "Ça vous arrangeait peut-être qu'on ne vous entende pas trop. Qu'on se souvienne moins que vous étiez pour cette réforme impopulaire...", a-t-elle lâché à Geoffroy Roux de Bézieux. "Ah mais je suis toujours pour cette réforme impopulaire !", lui a-t-il répondu.
"La réforme est difficile, impopulaire, douloureuse... Tous les autres pays l'ont fait ! Elle est votée et pour nous, il est temps de passer à autre chose. De trouver d'autres thèmes de négociations, peut-être de changer de méthode, de plus faire confiance aux partenaires sociaux... Entre parenthèses, pendant cette période où vous me dites qu'on n'était pas là, on a négocié avec les mêmes syndicats de salariés un accord partage de la valeur", a-t-il poursuivi.
"C'est un accord important qui permet au fond d'étendre pour les salariés des PME - de moins de 50 salariés -, un système au choix de l'entreprise de partage de la valeur : soit participation, soit intéressement, soit ce qu'on appelle prime Macron... Donc on a fait notre job de syndicat patronal !", a argué le patron du Medef.