Dans la nuit de lundi 10 à mardi 11 février 2020, Sadek Bourguiba agressait violemment Bassem Braiki en bas de son immeuble à Vénisseux. Accompagné de plusieurs amis, il a asséné coups de pieds, de poings, de matraque télescopique au blogueur. Un passage à tabac qu'il exhibait fièrement sur les réseaux sociaux, vidéo de l'agression et photo de ses mains pleines de sang à l'appui.
Dès le lendemain, la police interpellait le rappeur à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) et le plaçait en garde à vue ce mercredi 12 février 2020 en début d'après-midi. Quelques heures plus tard, un de ses complices présumés se faisait également arrêter. Tous deux étaient présentés ce vendredi 14 février 2020 après-midi "devant le juge d'instruction dans le cadre d'une ouverture d'information judiciaire".
Selon le parquet de Lyon à l'AFP, le juge d'instruction les a mis en examen pour "violences aggravées par trois circonstances (usage ou menace d'une arme, réunion et préméditation) et vol aggravé" (ils lui ont également volé une sacoche). Ils ont été placés en détention provisoire.
Bassem Braïki, qui présentait des plaies sur le visage et le crâne, s'est vu prescrire par les médecins cinq jours d'interruption temporaire de travail (ITT).