Depuis la naissance de sa fille Kessi, Anaïs Camizuli tente de mener une vie de maman normale, mais sa notoriété rend la tâche difficile car elle doit toujours affronter les critiques des internautes. Sauf que pour la meilleure pote d'Eddy, les critiques ne sont rien comparées au cauchemar qu'elle vit depuis 7 ans maintenant, à cause d'une fan instable psychologiquement.
Tout a commencé à sa sortie de Secret Story 7 et si, au départ, cela restait de l'admiration plutôt touchante, la situation a dérapé lorsque cette personne s'est mise à suivre Anaïs Camizuli lors de ses déplacements pro, mais aussi jusque dans son ancienne résidence.
Elle lui a d'ailleurs fait croire qu'elles étaient voisines alors qu'elle n'habitait pas du tout à cet endroit : "Elle a trouvé où je vivais. Je la croisais devant le portail, dans sa voiture, et dans mon garage, mais jamais dans ma résidence", explique l'influenceuse à Jeremstar avant de confier que cette fan avait usurpé l'identité de sa mère pour hacker son téléphone afin d'insulter sa famille et la production des Anges "à l'époque".
Anaïs Camizuli décide donc de porter plainte : "Elle se fait arrêter. Ils font une perquisition chez elle et ils trouvent une boîte avec des photos de moi quand j'étais petite. Des vraies photos, je ne sais toujours pas où elle les a trouvées. Des courriers au nom de ma mère, elle est allée jusque dans sa boîte aux lettres. Elle est restée 24 heures en garde à vue, le procès a eu lieu et elle n'a rien eu."
Après cette première plainte, la fan fait profil bas, mais recommence son harcèlement lorsque Anaïs Camizuli devient maman de sa petite fille Kessi : "En mars de l'année dernière, pendant le premier confinement, elle me contacte pour me dire qu'elle a des photos de ma fille à la crèche. Je me dis que c'est impossible (...) J'essaie de préserver ma fille un maximum et si des photos fuitent... Et là elle me dit : 'Je sais où est ta fille à la crèche, j'ai l'adresse et tu sais très bien de quoi je suis capable.' (...) J'ai imprimé sa photo et je l'ai montrée à la directrice de la crèche en lui expliquant de ne jamais donner ma fille à cette personne. Il s'avère qu'elle a postulé pour travailler dans la crèche. Il faut savoir que cette fille, qui a 37 ans, travaille avec les enfants."
Cette admiratrice ne s'est pas arrêtée là puisqu'elle a carrément menacée "d'enlever" la fille de la candidate de La Bataille des couples 3 : "Je deviens parano, je me fais des films, je fais des cauchemars. Pendant un moment, quand je déposais ma fille à la crèche, j'attendais une heure dans ma voiture (...) Mon ex-mari a lui aussi subi car on a menacé d'enlever sa fille et menacé sa femme. Je l'interdisais de sortir pour ne pas me laisser seule à la maison (...) J'ai déménagé parce qu'elle avait mon adresse, je me sens plus en sécurité, mais je vis dans le stress et l'angoisse en permanence. Là, on menace d'enlever mon enfant, il y a rien de pire pour une maman."
Aujourd'hui, Anaïs Camizuli est dans l'attente d'un deuxième procès face à cette fan. Un deuxième procès reporté au mois de juin 2021 : "Je ferai tout ce que je peux pour que cette fille paie ce qu'elle me fait subir et ce qu'elle a fait subir à ma fille. Ma fille n'a rien demandé (...) Vivre comme ça, ce n'est pas possible. Je n'y arrive plus. Quand je n'ai pas ma fille, je craque (...) Je dois encore vivre comme ça jusqu'au mois de juin alors qu'elle me fait subir ça depuis 7 ans. Elle veut plaider la folie, oui, elle est folle. Il faut l'enfermer, mais il faut être très intelligent pour faire tout ce qu'elle fait."
L'ex-candidate phare des Anges explique ensuite : "J'aimerais qu'elle soit punie et qu'elle paie. Je ne souhaite jamais du malheur aux gens, mais elle, je veux qu'elle paie (...) Je veux la tranquillité, je veux vivre normalement (...) Arrêtez de dire qu'on doit tout subir parce qu'on est des personnages publics. Non, je veux qu'elle paie. Je veux qu'elle fasse de la prison ou qu'elle soit internée dans un hôpital psychiatrique. J'espère que la justice va faire son p*tain de travail parce que c'est en train de me taper sur le système. S'il ne se passe rien au mois de juin, je vais faire un bordel. Si elle s'en sort indemne, je dirais son nom et prénom. Personne n'a le droit de menacer de kidnapper mon enfant."