Alors que les fans ne se remettent toujours pas des "trouvailles" scénaristiques du second opus, bien plus contesté - sauf au box office mondial - que son prédécesseur du point de vue de la critique, Avatar continue à fédérer des foules attentives à la moindre news divulguée sur la suite. Lentement mais sûrement, la conclusion d'une trilogie destinée à être saga nous révèle tous ses secrets.
De cet Avatar 3, on connaît déjà le titre : Avatar : Fire and Ash. De feu et de cendre, en VF. Plus belliqueux s'il en est que La voie de l'eau, intitulé aux vibes pacifistes et écolos (et infiniment cohérent puisqu'il éclot de la tête du réalisateur d'Abyss, Titanic, Piranhas 2). On connaît aussi sa date de sortie, tout du moins, la version pas encore remise en question de ce qui pourrait être sa date de sortie définitive : le 19 décembre 2025.
Naturellement, Sam Worthington et Zoe Saldaña, pour ne citer que les deux têtes d'affiche, seront de nouveau de la partie. Logique. Il a également été annoncé de manière plus approfondie que ce nouveau chapitre nous introduirait à une tribu de Na'vi jamais présentée auparavant. Mais James Cameron vient encore d'ajouter de l'eau à notre moulin...
Le plus mégalo et visionnaire des Canadiens s'est de nouveau exprimé afin d'alimenter notre impatience. James Cameron a posé des mots énigmatiques sur ce troisième opus qui promet d'être différent du second chapitre. Pourquoi ? Car le réalisateur, en mode cinéma d'auteur, privilégie ce qu'il souhaite montrer, lui. Quitte à surprendre son monde. Il l'a énoncé au public d'un événement californien relaté par Entertainment Weekly : "Ce troisième volet n'est pas ce à quoi vous vous attendez, mais c'est définitivement ce que vous voulez". Une punchline qui pour beaucoup irait à l'encontre de la politique actuelle des studios !
Effectivement, le Hollywood de 2024 cultive davantage un goût de la familiarité. Doux euphémisme. Remakes, reboots, requels, sequels, prequels, envahissent l'usine à rêves, entre deux productions Marvel et spin off pas toujours essentiels. Nostalgie, redites, mondes familiers définissent les blockbusters d'aujourd'hui. Les mots intrigants de Cameron semblent prendre le contrepied de cette logique d'attentes devinées et satisfaites.
"Les personnages de cet Avatar sont si vivants et cela semble si réel, a-t-il ensuite précisé. Il y aura aussi des enjeux émotionnels très élevés – plus que jamais. Nous abordons un territoire vraiment difficile pour tous les personnages que vous connaissez et aimez." Et de conclure : "Vous découvrirez également plus de régions de Pandora et davantage de cultures". Jusqu'où le projet Avatar sera-t-il décliné, le monde de Pandora exploré ? Au moins à travers sept films, promet aux dernières nouvelles le sexagénaire.