A l'approche de la journée mondiale des droits des femmes, ce dimanche 8 mars 2020, plusieurs marques, célébrités et anonymes s'engagent. Apple a par exemple lancé les ateliers "Créé par elles" dans le cadre de Today at Apple, qui met en avant des femmes pleine de créativité. Des étudiants de la fac de Nanterre ont eux aussi voulu apporter leur pierre à l'édifice. Comment ? En renommant des salles de classes Aya Nakamura, Beyoncé Knowles, Rokhaya Diallo ou encore Assa Traoré (militante antiraciste française, soeur d'Adama Traoré et membre du "Comité vérité et justice pour Adama").
Aya Nakamura s'est même retrouvée (une fois de plus) en TT sur Twitter. Sauf que cette fois-ci, ce n'était pas pour un tube comme Djadja ou Pookie ou un buzz (comme son clash contre Nikos ou son malaise au Téléthon). C'est simplement parce que son nom fait partie des femmes influentes choisies par les élèves de l'université. Sauf que voilà, choisir la queen de la pop actuelle en France pour la journée des droits des femmes, ça n'a pas plu à tout le monde.
Sur Twitter, beaucoup d'internautes ont regretté que les étudiants de la fac de Nanterre aient préféré prendre Aya Nakamura et Beyoncé plutôt que Simone Veil, Simone de Beauvoir, Marie Curie ou encore George Sand. Un internaute a cependant rappelé aux twittos qu'un bâtiment du campus universitaire s'appelait déjà Simone Veil.
Plusieurs jeunes ont aussi expliqué se reconnaître davantage dans des célébrités de la génération actuelle plutôt que dans des personnalités aujourd'hui décédées. Certains twittos ont alors souligné que de nombreuses stars sont engagées, comme la militante Greta Thuberg, l'actrice Emma Watson ou même Kim Kardashian.
Enfin, si de nombreux commentaires stupides et racistes ont malheureusement également dénoncé le fait que les étudiants n'aient choisi que des femmes noires, d'autres, plus constructifs, soulignent que d'autres femmes noires auraient probablement été plus adaptées, à l'image de Michelle Obama, Christiane Taubira, Eugénie Éboué-Tell ou Rosa Parks.