Obligée de retourner vivre chez son père - légèrement caractériel - dans sa ville natale, Terry, mère célibataire, va tenter d'offrir une enfance à peu près normale à son fils, Danny. L'occasion pour elle de renouer avec un sport qu'elle souhaitait oublier, le baseball, en entraînant l'équipe de bras cassés de son fils.
Back in the game = The Crazy Ones ou encore The Michael J. Fox Show. Traduction ? L'histoire est vraiment plaisante, l'univers est sympathique, les acteurs sont convaincants (Maggie Lawson est toujours aussi magnifique) mais... elle oublie de faire rire. Surfant sur la hype des "drôles de dramédies" (moins forte que les dramédies), elle se contente (parfaitement) de nous faire sourire à travers des personnages aux caractères attachants et aux background sujets à la nostalgie.
Mais le problème de cette série, c'est que l'on semble facilement deviner ce qui nous attend. On n'est jamais à l'abris d'une surprise, mais les shows d'ABC n'étant pas réputés pour prendre des risques, on risque finalement de faire face à une comédie toute mignonne, sans prétention, mais rapidement oubliable.
Car si c'est efficace et que l'on s'amuse réellement devant le pilote, on ne peut s'empêcher d'avoir un sentiment de vide. Les blagues tombent trop souvent à plat (la faute à un trailer qui en montre trop) et l'histoire n'a rien de très originale.
Et quand on sait que Maggie Lawson met légèrement en péril son rôle de Juliet dans la géniale série Psych – Enquêteur Malgré Lui (même si elle pourrait bientôt prendre fin), on espère une chose : Que Back in the game soit rapidement annulée...
Oui, Back in the game remplit facilement le contrat, mais elle ne nous en offre pas suffisament pour nous donner envie de continuer. On se doute que l'on s'amusera devant (bien plus que pour Mom ou Dads), mais dans un programme déjà bien chargé en comédies, celle-ci n'a rien de plus pour nous convaincre de la choisir.