Cauet a plusieurs casquettes à son actif. D'animateur radio à animateur télé, il faut dire qu'il ne chôme pas. Présent sur les ondes avec son émission C'Cauet sur NRJ, le trublion du PAF met aussi le feu sur le plateau de son programme Bienvenue chez Cauet sur NRJ 12. Et le succès est au rendez-vous puisque des milliers d'auditeurs et de téléspectateurs ne loupent aucun épisode de ses aventures dans les médias. L'interprète de Pump Up The Jam a eu l'occasion de clasher quelques célébrités comme la Fouine, ou de recevoir des starlettes de la télé-réalité comme la belle Ayem.
Si Cauet tente aussi de s'incruster dans les coulisses de TF1 avec son acolyte Cyril Hanouna, l'animateur est dans la ligne de mire de l'association UFC Que choisir qui l'accuse de bidonner ses canulars sur NRJ en utilisant de faux figurants. Plusieurs témoignages sont venus aggraver cette polémique. "Très souvent, tout le monde est de mèche. La standardiste m'appelle à l'avance et m'explique mon rôle : ma pseudo-copine, qui habite en réalité à 500 km et que je n'ai jamais vue, va téléphoner et me dire qu'elle a couché avec mon père. Je dois m'énerver, et puis, à un moment, je lui balance que moi, j'ai couché avec sa soeur", a révélé l'un des comédiens.
Une autre "figurante" aurait aussi fait quelques révélations à l'association de consommateurs, racontant qu'elle avait endossé le rôle de plusieurs personnages "d'une fille indignée apprenant que son petit copain était prêt à la tromper" à "une cadette à bout de nerfs, annonçant à son aînée qu'elle ne la supportait plus". Ces comédiens, non rémunérés, feraient des interventions fréquentes sur les ondes et à la télévision.
La crédibilité de jeux comme le râteau time ou encore le Marion teste ton mec est donc bien remise en cause par l'UFC Que choisir. Dans une lettre ouverte, Cauet a tenu à réagir - sur le ton de l'humour - à cette polémique qui prend de l'ampleur dans les médias, soulignant les aléas du direct qui l'amène à faire certains choix.
"Je ne fais pas une émission d'information mais de divertissements, aussi lorsqu'un auditeur, à quelques minutes du direct refuse 'le râteau time' ou 'le Marion teste ton mec', je me dois d'assurer la séquence préférant divertir avec un auditeur complice et non un comédien, qui suivra une ligne directrice et non un scénario, et qui sera garant de la ligne éditoriale de l'émission et du respect des règles du CSA... et toujours non rémunéré. Je suis au regret de vous apprendre que dès l'invention du canular radiophonique, ou autre caméra cachée : le complice occasionnel le fut aussi", a-t-il expliqué.
Pour le moment, aucune réponse officielle n'a été donnée par l'association de consommateurs suite aux propos de l'animateur. Affaire à suivre.