Dans une période où les adaptations de romans pour ado comme Twilight ou Hunger Games cartonnaient dans les cinémas du monde entier, Disney a tenté de créer un nouveau raz de marée en adaptant le roman de science-fiction de Jobie Hughes et James Frey (sous le pseudonyme de Pittacus Lore), intitulé Numéro Quatre. Le géant du divertissement avait même prévu d'en faire une grande saga avec 7 suites possibles, mais finalement tout a été abandonné à cause de l'échec de Numéro quatre au box office.
Le long-métrage a coûté 50 millions de dollars, mais n'a rapporté "que" 149,9 millions de dollars, un score loin d'être impressionnant, surtout si on le compare à d'autres films du même genre et de la même époque.
Dommage, l'histoire avait tout pour séduire les fans de science-fiction ! Dans le film, on suit John Smith, un alien à l'apparence humaine, qui débarque à Paradise, dans l'Ohio, sous les traits d'un adolescent. Pourtant très solitaire, il devient pote avec un certain Sam, passionné par les extraterrestres et le surnaturel. Il rencontre aussi Sarah Hart, dont il tombe amoureux. Après avoir fui toute sa vie, il décide de rester dans cette ville, mais malheureusement, il va rapidement se rendre compte que son passé le met en danger. Et ses amis aussi...
Si le film n'aura pas droit à une suite, il devrait en revanche avoir droit à un reboot ! Lors d'une interview accordée à Comic Book Movie, le co-auteur de la série de romans, James Frey, annonce que le producteur Neal Moritz travaille actuellement à un reboot, avec les showrunners de Smallville et de Mercredi : Alfred Gough et Miles Millar. Ce sont eux qui avaient déjà co-écrit le premier Numéro Quatre en 2011.
"Neal Moritz est en train de produire une version écrite par les auteurs originaux, qui viennent de réaliser Mercredi", a-t-il révélé, avant d'ajouter : "donc, nous sommes en train d'y travailler et je ne peux pas dire si cela sera réellement réalisé ou non, mais j'ai des gens formidables avec qui je travaille et qui essaient d'y parvenir, c'est sûr".
On a hâte de découvrir le film, s'il voit vraiment le jour...