La e-cigarette fait un tabac. Ses adeptes, les vapoteurs, se multiplient et les boutiques spécialisées fleurissent un peu partout en France. Un nouveau modèle de consommation qui fait l'objet de toutes les convoitises : les marques de tabac comme Marlboro se lancent dans ce marché et les marchands de tabac traditionnels, jadis seuls vendeurs de cigarettes, lorgnent dessus.
Les boutiques d'e-cigarettes explosent en France alors que les buralistes font grise mine. Thierry Lazaro, député UMP de la 6e circonscription du Nord, a décidé de voler à leur secours. Son objectif ? Encadrer la vente des e-cigarettes au même titre que la clope traditionnelle. Il espère rendre obligatoire la vente des cigarettes électroniques dans le réseau très réglementé des buralistes français. "Ce serait juste sur le plan économique et cohérent sur le plan de la santé publique" justifie-t-il au Parisien.
Le but n'est pas d'éradiquer les boutiques spécialisées dans la vente d'e-cigarettes, mais plutôt de leur imposer les mêmes cadres, obligations et taxes qu'aux marchands de tabac traditionnels. Parmi ces obligations : l'interdiction de faire la pub de la e-cigarette et de la vendre aux mineurs.
Si les adeptes de la e-cigarette, les vapoteurs, se multiplient, elle continue d'inquiéter. Sa consommation ne fait l'objet d'aucun encadrement ni contrôle sanitaire. La e-cigarette est-elle vraiment sans danger ? Pour le savoir, la ministre de la Santé Marisol Touraine a commandé une étude pour évaluer ses risques. En attendant ses résultats, la e-cigarette fait l'objet d'un flou juridique.
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