
C8 a peut-être fermé ses portes ce vendredi 28 février 2025, mais cela n'empêchera pas Cyril Hanouna de rester à la télévision. La nouvelle a été confirmée cette semaine : après des mois de mystères et de rumeurs, l'animateur va rebondir au sein du groupe M6 à la rentrée prochaine. Au programme ? Deux quotidiennes. La première l'après-midi sur Fun Radio, la seconde en access primetime sur W9.
Et pour cette seconde émission, à quoi peut-on s'attendre ? "Ce sera dans le style de TPMP, à l'heure de TPMP, mais qui ne s'appellerait sans doute pas TPMP", a révélé un proche du dossier auprès du Parisien. Et pour cause, les dirigeants d'M6 ont pour ambition de ramener le divertissement à l'antenne (comme le TPMP des débuts) et d'éloigner l'animateur de ses récentes excursions dans le domaine de la politique et de la polémique sociétale.
"Le groupe M6 n'est pas politisé, ni dans le passé, ni dans le présent, ni dans l'avenir", a-t-on également assuré auprès du journal, alors que, ces dernières années, l'animateur n'a cessé de clamer son affection pour Jordan Bardella et de critiquer (voire insulter) la gauche et LFI. A cet effet, pour s'assurer que Cyril Hanouna et son futur programme respecteront la ligne directrice imaginée (du rire et de la légèreté), des règles lui seront imposées par sa nouvelle direction, comme un contrôle de la ligne édito, mais aussi une diffusion en différé pour éviter tout débordement.

Le problème ? À en croire des proches de l'animateur, le Groupe M6 pourrait vite tomber de haut en réalisant que sa nouvelle recrue est plutôt du genre à contourner les règles. "Je ne crois pas qu'à M6, ils puissent le changer ou le contrôler, a mis en garde un ami d'Hanouna. Je ne comprends pas leur stratégie de vouloir ne lui faire faire que du divertissement." Et de préciser : "C'est comme recruter Mbappé et le faire jouer arrière droit. Parfois, je me demande si les dirigeants de M6 connaissent le personnage".
Pour preuve, un autre proche du présentateur l'aurait même poussé à rejoindre le groupe en lui rappelant qu'une fois installé, il pourra retourner la situation à son avantage en se libérant de toutes contraintes : "[Je lui ai dit :] 'Accepte et une fois là-bas, tu feras ce que tu veux. Si les audiences sont bonnes, ils n'oseront rien te dire'."
Des révélations peu rassurantes, ce qui pourrait bien obliger l'Arcom à se montrer plus vigilante que jamais...