Tandis que le mystère reste entier autour d'Emile, porté disparu au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) depuis le samedi 8 juillet 2023 en fin d'après-midi, la France est de nouveau secouée par une inquiétante disparition ce mardi 26 septembre.
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Lina, une adolescente de 15 ans, a mystérieusement disparu depuis le samedi 23 septembre à Saint-Blaise-la-Roche (Bas-Rhin). Elle avait quitté le domicile de ses parents en milieu de matinée afin de rejoindre son petit ami à Strasbourg. Or, il a été démontré qu'elle n'a jamais pris son train. Une situation énigmatique selon Aline Clérot, procureure de Saverne, qui a indiqué que la jeune fille "n'était pas connue pour avoir fugué jusqu'alors".
A cet effet, la mère de Lina a pris la parole sur BFMTV. "Vers 11h20, elle a envoyé un message à son petit ami. C'est la dernière fois qu'on a eu des contacts avec elle. Elle est blonde et à ce moment-là, elle avait les cheveux attachés. Elle porte une doudoune blanche courte, une robe grise qui arrive à mi-mollet, elle a des converses hautes, blanches et neige. Toute personne susceptible d'avoir des informations, je vous remercie de contacter le numéro de téléphone communiqué sur l'appel à témoins", a-t-elle confié avant de fondre en larmes : "Je veux retrouver ma fille, je veux qu'elle soit près de moi. Comme toute maman, vous comprendrez bien que c'est difficile, c'est une torture...".
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Ce mardi 26 septembre, le père de Lina s'est également exprimé auprès de BFMTV. Il a été alerté de la disparition de sa fille par la gendarmerie au cours de la matinée du dimanche 24 septembre. "Au début, je me suis dit 'ça va aller', mais le temps passe...", a-t-il expliqué tout en précisant qu'il avait d'abord "espéré" qu'il s'agissait d'une simple fugue. "C'est pas dans son caractère de partir deux jours. De partir une heure, peut-être, ou deux, mais pas plus (...) C'est une petite fille joyeuse, pleine de vie. C'est incompréhensible...", a-t-il ajouté.
Séparé de la mère de Lina et vivant dans l'Isère, il a pris la direction du Bas-Rhin pour participer aux recherches. "Je compte bien aller chercher de mon côté. La moindre chose que je peux voir, je vais chercher (...) J'espère qu'elle a rien, qu'elle est en bonne santé. Si on pouvait trouver un indice aujourd'hui, peut-être...", a-t-il commenté.
De nouvelles battues ont été orchestrées ce mardi 26 septembre à Saint-Blaise-la-Roche. Près de 380 personnes y ont participé, répartis dans différents groupes et encadrés par 35 gendarmes et des équipes de la sécurité civile. Ces recherches n'ont rien donné et ont pris fin à la mi-journée...