Alors que Fifty Shades Freed (Cinquante nuances plus claires) sort ce 7 février 2018 au cinéma, Fifty Shades of Grey (Cinquante Nuances de Grey) a donné des idées à un sexagénaire. Comme l'a rapporté Sept à Huit sur TF1, un homme a menti sur son identité pour enchaîner les conquêtes.
Sur un site de rencontres, il s'est fait passer pour Anthony Laroche 37 ans, un bel architecte d'intérieur à l'allure sportive sur les photos de son profil. Dans ses messages coquins avec le femmes, il s'inspire des fantasmes SM de Fifty Shades of Grey, leur demandant de venir chez lui les yeux bandés. Mais une fois le rapport sexuel consommé, c'est Gérard, 70 ans, qui apparaissait devant leur yeux. Pas vraiment le portrait de Jamie Dornan alias Christian Grey.
"Il s'est mis à parler d'une scène comme dans Cinquante Nuances de Grey" se souvient une victime, comme elle l'a expliqué dans le reportage. Le scénario ? "C'était de se bander les yeux. Il fallait que ce soit beau, unique. Je comprenais pas trop" a-t-elle avoué, précisant qu'elle n'avait "pas le droit de toucher ou de voir son partenaire".
Mais une fois qu'il y a eu "pénétration" et "quelques attouchements", celle qui témoigne a confié en avoir marre et a décidé d'enlever son bandeau. Résultat ? "J'ai vu une personne dégarnie, à lunettes, bedonnante" se souvient-elle, "j'ai hurlé", le traitant de "malade" et de "fou". "On m'a violé" ajoute-elle, toujours secouée par cette histoire.
Et cette mère de famille n'est pas la seule à s'être fait avoir. Elles ont été plusieurs à porter plainte pour "viol par surprise". Au total, Gérard aurait fait ce coup à 24 femmes. Il risque 20 ans de prison.
L'homme de 70 ans a accepté de recevoir l'équipe de Sept à Huit dans son appartement, sur la promenade des Anglais à Nice. Il leur a indiqué que c'est là que ses conquêtes "arrivaient nues, avec le bandeau". Et il ne voit pas où est le mal : "Je n'ai jamais ni obligé ni forcé qui que ce soit à quoi que ce soit".
En revanche, il s'est imaginé une fausse identité au point de se créer des faux comptes sur les réseaux sociaux, pour rendre la chose plus vraie.