Les joueurs sont très souvent les premiers à s'indigner lorsque des études diabolisent le jeu vidéo en s'appuyant sur le caractère violent de certains titres comme GTA. Pourtant, les gameurs se retrouvent actuellement face à un cas particulier où la violence d'un titre pose effectivement un problème éthique. Hatred est le nom de cette production qui, depuis la mise en ligne de sa bande-annonce (à voir ci-dessous), crée la polémique. Et pour cause, son gameplay a de quoi défriser puisque, dans la peau d'un anti-héro au look gothique, les joueurs doivent assassiner tout ce qui bouge, sans raison apparente. Et non, aucun message critique ne se trouve derrière son développement. Juste peut-être la volonté de faire le buzz (ou plutôt le bad-buzz).
Face aux nombreuses critiques qu'a suscité Hatred sur la Toile, Destructive Creation a tenu à réagir, expliquant que les réactions entourant son jeu étaient préméditées, quoique dans une moindre mesure. "Nous ne nous attendions pas à un tel succès. Nous avons juste montré un trailer et le monde entier s'est fait l'écho de notre jeu. C'est d'ores et déjà un franc succès que beaucoup nous envient. Avec notre concept, soit les gens sont choqués et font indirectement la promotion du jeu, soit ils adorent et ne manqueront pas de le dire : tout se passe exactement comme nous l'avions prévu", explique Jarosław Zieliński, le patron du studios polonais.
Cette polémique n'est pas sans rappeler la sortie aussi mouvementée de Postal - et a fortiori de ses suites, des jeux également très violents. A titre d'exemple, dans le deuxième volet de la saga développée par Running With Scissors, les joueurs pouvaient vomir et uriner sur leurs victimes. Cela n'a pas empêché la série d'être - malheureusement - adaptée en film par Uwe Boll, en 2007.
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