Il n'y a pas de film plus maudit que celui-ci : près de la moitié de l'équipe a subi les effets des radiations d'une explosion nucléaire

L'une des plus grandes déclarations anti-guerre de l'histoire du monde a été faite sans le vouloir dans un film qui était le biopic d'un chef de guerre bien connu : Gengis Khan. Le problème, c'est que Le Conquérant a non seulement été considéré comme un désastre complet, mais aussi comme un véritable poison pour ceux qui y ont participé.

Sur les 220 membres de l'équipe, 91 ont développé une forme de cancer au cours de leur vie et près de 50 en sont morts. Bien sûr, des facteurs externes peuvent être liés à cette "coïncidence", mais il existe un facteur commun inhabituel : tout près de l'endroit où le film a été tourné, aux États-Unis, le gouvernement a procédé à des essais nucléaires - et les radiations ont pu affecter le matériel.

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Les producteurs le savaient, mais le gouvernement leur a assuré que ces essais ne présentaient aucun danger pour l'équipe ou les habitants de la région. Le fait est que la plupart d'entre eux ont développé la maladie à un âge plus jeune que la normale, selon les statistiques.

Dick Powell, le réalisateur du film, a développé un lymphome, dont il est mort en 1963. L'acteur John Wayne est mort d'un cancer de l'estomac en 1979, tandis que sa co-vedette, Agnes Moorehead, notoirement soucieuse de sa santé, est également décédée d'un cancer en 1974. Robert Pendleton, professeur de biologie qui a enquêté sur le cas en 1980, a déclaré qu'"avec ces chiffres, nous pourrions être confrontés à une épidémie".

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Le lien entre le nombre inquiétant de maladies et les radiations n'a jamais été prouvé de manière concluante, mais Howard Hughes, le producteur du film, s'est senti tellement coupable de sa décision de poursuivre le tournage qu'il a voulu acheter et détruire toutes les copies du film.

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Il a dépensé 12 millions de dollars pour le retirer du marché, mais lorsque Universal a acheté toutes ses pellicules en 1979, il a été remis en circulation.

Article écrit en collaboration avec nos collègues de Adorocinema.