Officieusement, les Jeux Olympiques de Tokyo 2021 ont débuté ce mercredi 21 juillet 2021 avec les premiers matchs de football féminin et de baseball. Officiellement, c'est ce vendredi 23 juillet 2021 que la plus grande compétition sportive au monde a été lancée au Japon à travers une cérémonie d'ouverture plutôt sympathique malgré des tribunes vides, la faute au Covid-19.
Un événement très attendu des (télé)spectateurs qui ont hâte de suivre de nouveaux exploits sur les pistes d'athlétisme ou dans les bassins de natation, mais également des sportifs. Et pour cause, en plus de leur permettre d'entrer dans l'histoire et de garnir leurs pages Wikipedia, les JO sont également l'occasion parfaite pour repartir avec un joli pactole.
Dès qu'un athlète remporte une médaille olympique, celui-ci a effectivement le droit à une prime. Et forcément, les montants diffèrent selon la couleur de la médaille, mais également des pays. Alors, combien cela rapporte de terminer sur le podium en France ? Cette année, l'Etat a décidé d'accorder un bonus de 65 000€ en cas de médaille d'or, de 25 000€ pour une médaille d'argent et de 15 000€ pour une médaille de bronze.
De belles sommes qui permettront aux sportifs de se payer des vacances mémorables dès la fin des épreuves, d'autant plus qu'elles sont en nette augmentation par rapport aux JO de 2016. A Rio, les primes étaient en effet de 50 000€ (or), 15 000€ (argent) et 13 000€ (bronze). Une bonne nouvelle donc, néanmoins gâchée par la petite nouveauté de cette édition : cette année, ces primes seront soumises à l'impôt sur le revenu.
Une mauvaise surprise pour les principaux concernés. Après tout, là où les footballeurs bénéficient de très gros salaires en L2, L1 ou à l'étranger (ce qui explique pourquoi ils peuvent se permettre de reverser leurs primes lors des Euros et Coupes du Monde à des associations), ce n'est pas le cas de tous les sportifs qui participent aux JO. Au contraire, que ce soit au tir à l'arc, au badminton ou encore au kayak, nombreux sont ceux à être obligés d'avoir un autre emploi à côté pour vivre en même temps qu'ils pratiquent leur passion, la faute à un intérêt moindre du grand public tout au long de l'année, ce qui diminue les contrats de sponsoring et revenus.
A noter que ces montants sont loin d'être les plus importants aux JO. Comme le rappelle France Info, le nageur Joseph Schooling (Singapour) avait reçu une prime de 650 000€ pour sa médaille d'or lors du 100m papillon en 2016, tandis que l'Italie opterait pour un bonus de 180 000€ pour chaque médaille d'or.
Du côté du Japon, le pays organisateur n'a pas fait de folie cette année avec la promesse d'une prime de 38 000€ pour l'or, tandis qu'aux USA, la plus belle des médailles ne rapportera "que" 32 000€. Une surprise ? Pas nécessairement. Au regard du très grand nombre de médailles récoltées à chaque édition, on peut logiquement comprendre l'apparente radinerie du pays pour ne pas se retrouver ruiné.
Enfin, pour la petite anecdote, la Suède et le Royaume-Uni font partie de ces pays qui n'offrent aucune prime aux athlètes. C'est la crise !