Grâce à son formidable succès en salles, l'équipe de Un p'tit truc en plus a récemment été invitée à monter les marches du Festival de Cannes. Or, comme l'avait préalablement confié Artus, cette belle histoire a failli ne pas connaître cette happy ending. En cause ? Là où le film suit un casting composé de comédiens handicapés, de nombreuses marques ne souhaitaient pas s'associer à eux, de peur de ruiner leur image de luxe.
Une situation scandaleuse qui a finalement été réparée et qui a ravivé quelques mauvais souvenirs du côté de Laurence Boccolini. Présente sur le plateau de Quotidien ce vendredi 24 mai 2024, l'animatrice de France 2 a profité d'une chronique autour des looks au Festival de Cannes, et notamment du style d'Yseult sur le tapis rouge du film Megalopolis, pour faire une triste confession.
Là où la taille plus size est aujourd'hui considérée comme normale et élégante, cette ouverture d'esprit lui a longtemps été refusée. "Moi j'ai fait du 62, 64 et je me rappelle que nous n'avions aucune styliste qui pouvait trouver des vêtements à ma taille, a soufflé la présentatrice des Enfants de la télé. On était obligé de les acheter à Londres".
Une révélation hallucinante, mais qu'elle explique simplement. Que ce soit pour les vêtements ou les bijoux, il n'était malheureusement pas rare, à l'époque, qu'une "marque ne souhaite pas être associée à quelqu'un de gros". Des mentalités choquantes qui ont lentement évolué, mais qui ont logiquement laissé des traces et des souvenirs amers.
"Pour en arriver là, les portes, on les a enfoncées avec la tête et avec le sang. On n'avait pas de vêtement. On nous proposait que des vêtements d'hommes, a déploré Laurence Boccolini. Pour nous habiller pour les primes, les stylistes nous amenaient des vestes et des chemises en 60 d'hommes. Et d'ajouter : "Ça a été de ce côté-là un parcours pour le look très douloureux".
Autant dire qu'elle savoure pleinement de voir le changement instauré depuis quelques années.