Justin Bieber n'assume pas et joue sa victime

Pauvre petit Justin ! Attaqué de tous les côtés depuis ses débuts et son tube planétaire Baby, il prend encore plus cher aujourd'hui. La raison ? Sa métamorphose en badboy des bacs à sable. Graffitis, tatouages de partout, conduite supposée en état d'ivresse, histoires de drogue, rupture(s) ultra médiatique(s), virées dans des boîtes de strip-tease avec ses potes... Le Canadien semble faire tout ce qu'il peut pour se débarrasser de son image de chanteur pour gamines pré-pubères.

Si ses Beliebers le suivent quoi qu'il dise et quoi qu'il fasse, ses haters, eux, n'en loupent pas une miette et se font un malin plaisir à se foutre de lui sur Twitter chaque jour. La dernière occasion parfaite ? La demi-finale olympique de hockey opposant les Etats-Unis au Canada. Pour l'occasion, un bar de Chicago a réalisé un coup de génie : afficher un panneau géant avec un message clair et efficace : "le perdant garde Justin Bieber". Manque de pot pour eux, ce sont les Américains qui continueront d'avoir la garde du vilain Justin après leur défaite 1-0 face au voisin. Et leur pétition pour l'expulser n'y changera rien.

Profitant de ce grand rendez-vous, le chanteur est réapparu sur le réseau social. Tout heureux, le fiston prodigue de Pattie Mallette a d'abord adressé à ses 50 millions de followers un tweet purement sportif et chauvin : "grosse victoire du Canada !! En route pour la médaille d'or ! #FierDetreCanadien".

Incapable d'ignorer les centaines voire milliers de trolls, il a ensuite ajouté : "j'imagine que je suis une cible facile pour certains. Je reste humain. Je continuerai de faire face à la haine et à l'amour. La musique est tout ce qui compte. Love". Traduction : le pauvre artiste n'est qu'un petit jeune injustement attaqué par les méchants haters. Et ça, ce n'est pas très très gentil.

Toujours pro, le protégé d'Usher n'a pas zappé d'exciter ses fans avec un dernier message : "Merci à tous mes Beliebers qui m'inspirent chaque jour". Espérons que ce ne soient pas eux qui l'inspirent pour conduire après avoir picolé ou pour fumer des joints.