Koba LaD ne manque pas une occasion de faire polémique. Après s'être attaqué à la youtubeuse Sherazade, le rappeur de 19 ans s'est retrouvé au coeur d'un bad buzz à cause d'un tweet à caractère homophobe. L'interprète du titre Train de vie a en effet partagé sur Snapchat une capture d'écran d'un article qui explique que "ce père tue son propre fils de 14 ans parce qu'il était gay 'Il préfère un fils mort qu'un fils gay'". Ce à quoi Koba LaD aurait répondu : "Bien joué".
Choqués, les internautes ont réagi en masse et dénoncé le rappeur, qui a réagi sur Snapchat : "Bon je vois que ça commence à faire polémique, jsuis pas homophobe, essayez pas de me coller cette étiquette. Dieu pour tous. Je cautionne pas le screen qui tourne", écrit-il avant d'ajouter "Ça sert à rien de polémiquer. Je ne suis pas homophobe, chacun pour soi, Dieu pour tous. Je ne cautionne pas du tout le meurtre, ni l'enfant gay. Hors sujet, c'est une incompréhension.".
Des justifications qui n'ont visiblement pas suffi à certains festivals, prêts à prendre des sanctions contre le rappeur. Parmi eux, le We Love Green, qui envisage carrément de déprogrammer l'interprète de La C : "Nous sommes depuis hier soir en contact avec l'équipe de l'artiste pour comprendre. We Love Green, depuis sa création, a toujours prôné le respect mutuel, l'échange et condamne les messages de haine et de rejet d'autrui. En accord avec ces principes, nous prendrons les mesures que nous jugerons appropriées avec les valeurs du festival". Ce n'est pas tout : le Dour Festival, le Vyv Festival, le Main Square Festival ou encore le Festival ArtRock demandent eux aussi "ses explications".