Alors que les premières infos sur le prochain Koh Lanta promettent une saison "exceptionnelle", une ex candidate de Koh Lanta a été virée pour avoir participé à l'émission de TF1 présentée par Denis Brogniart. Carole Poncelet a en effet été évincée de son job pour être partie sur le tournage du jeu d'aventures en Thaïlande en 2015... alors qu'elle était en congé maladie. Capital a indiqué que celle qui faisait partie de l'équipe rouge dans Koh Lanta : Thaïlande (saison 15) a été "révoquée de ses fonctions à la suite d'un jugement rendu par le tribunal administratif de Clermont-Ferrand le 4 juillet dernier".
Fonctionnaire, elle travaillait comme agent territorial à Clermont Auvergne Métropole et aussi comme maître nageur dans un centre aquatique. Carole aurait "connu de nombreuses et longues périodes de congés de maladie" en plus du problème de sa participation à Koh Lanta "pendant ses congés maladie", "parfois rémunérée" et "sans autorisation de cumul d'activités".
Ses proches ont précisé dans le média que si les médecins lui ont prescrit autant d'arrêts maladie, c'est "parce qu'elle était en contact avec le chlore". "Plusieurs fois, elle a relancé la métropole pour être reclassée à un autre poste" ont-ils précisé.
La métropole s'est moquée des congés maladie de l'ancienne aventurière en expliquant qu'elle a "apparemment su trouver des médecins pour lui prescrire des arrêts maladie lui interdisant de travailler, mais sans que cela lui interdise de pratiquer par ailleurs des activités physiques intenses". Le rapporteur public s'est également amusé de la situation avec humour noir : "L'affaire que vous allez devoir juger est en effet à ce point caricaturale de tout ce qu'un fonctionnaire honnête, loyal et digne se doit de ne pas faire".
Avant d'être virée, Carole avait déjà été évincée de son job pour ces mêmes raisons. Le président de la communauté urbaine Clermont Auvergne Métropole avait prononcé sa révocation dans un arrêté publié le 11 mai 2017. Mais l'ex escrimeuse avait saisi le conseil de discipline de recours. Elle avait alors écopé d'une exclusion professionnelle temporaire d'une durée de deux ans, dont un avec sursis. Mais la décision avait été annulée. Suite à ce nouvel échec, "elle envisagerait de faire appel de la décision du tribunal administratif".