Contrairement à ce que l'on pourrait croire tant elle est désormais l'image du programme, Karine Le Marchand n'a pas toujours animé L'Amour est dans le pré. Avant elle, l'émission avait été portée par deux autres animatrices emblématiques de la chaîne : Véronique Mounier (saisons 1 et 3) et Alessandra Sublet (saisons 2 et 4).
Néanmoins, depuis son arrivée au casting lors de la saison 5, Karine Le Marchand s'est totalement appropriée le format. À tel point qu'elle a elle-même imposé un grand changement très important au sein de la mécanique. En effet, consciente que certains candidats apparaissent parfois en réelle détresse émotionnelle, l'animatrice phare d'M6 a donc imposé la présence d'un suivi psychologique afin de les encadrer vis-à-vis de leurs envies, mais aussi de les aider à surmonter les blocages qui ont pu les handicaper au fil des années.
"Entre le moment où l'on présente les candidats et où les filles viennent à la ferme, il se passe parfois six mois durant lesquels, désormais, ils peuvent entamer un travail personnel", a-t-elle expliqué, afin de détailler l'importance de cette présence.
"Ensuite, le regard des autres et le fait d'être un peu jeté en pâture dans les médias alors qu'ils sortent de leur campagne, c'est quelque chose qui peut s'avérer bouleversant pour eux, a-t-elle également contextualisé, rappelant qu'une telle exposition médiatique se devait donc d'être encadrée pour éviter le pire.
"Enfin, quand ils sont confrontés à des sentiments amoureux et des émotions, cela peut réveiller des abandons ou des deuils non cicatrisés et qui peuvent être dévastateurs, a par la suite ajouté l'animatrice, qui estime donc ce suivi comme indispensable et bénéfique. On est là pour les accompagner. De la même façon, quand ils finissent l'émission et qu'ils ne trouvent pas l'amour, cela peut les déranger".
Prochaine étape : améliorer le montage de l'émission qui, chaque saison, ne plait pas beaucoup aux candidats qui s'estiment lésés par les images.