La mort d'un jeune candidat de Koh Lanta et le suicide d'un des médecins de l'aventure, soulèvent de nombreuses réactions diverses. Si la fin du programme phare de TF1 semble inévitable, celle-ci pourrait également entraîner la chute d'autres émissions de télé-réalité ou modifier plus généralement notre paysage télévisuel.
Invitée d'Europe 1 ce mardi 2 avril, Françoise Laborde, membre du CSA, est venue réagir à ces différents événements tragiques. Selon elle, "ces émissions sont très populaires et se nourissent des rumeurs sur les réseaux sociaux, et cela a tendance à broyer les gens". Ces drames posent ainsi "un certain nombre de questions sur ces gens qui ne sont pas forcément prêts à vivre un séisme médiatique".
Et parmi les mesures qui pourraient être mises en place pour éviter ces débordements malheureux, certaines "menacent" la télé-réalité. "On pourrait par exemple mettre une nouvelle signalétique, et il y a l'article 1 d'une recommandation de CSA datant de 2005 qui interdit toute violence à la télévision entre 6h et 22h. C'est un article assez peu utilisé, peut-être qu'on va le réutiliser" souligne Françoise Laborde.
"Dans la télé-réalité, il y a une violence latente avec des affrontements entre les candidats." conclut enfin la membre du CSA. Sont très clairement prises pour cible des émissions comme Les Anges de la télé-réalité 5 ou bien encore les différentes déclinaisons des Ch'ti. Si de telles mesures sont appliquées, leur diffusion en fin d'après-midi ou bien encore en prime time serait donc largement compromise.