Après avoir posté une photo d'elle dans une robe décolletée sur Instagram, Léna Situations a été victime de body-shaming. Les fans de Léna Mahfouf de son vrai nom avaient alors lancé le #LenaChallenge en réponse à ceux qui jugent les poitrines des femmes. Invitée dans Quotidien ce lundi 25 mai 2020 sur TMC, la YouTubeuse est revenue sur ces attaques avec Yann Barthès. L'instagrameuse a notamment donné des exemples de messages et a répondu aux haters.
"Le lendemain" du post de la photo en question, "je vois plein de réactions de petits monsieurs et de petites nanas aussi... Ce serait mentir de dire qu'il n'y avait que des garçons. Il y avait aussi beaucoup de nanas qui sont venues dire 'La taille de tes seins ? T'as pas honte !', 'T'as des pecs à la place des seins', 'J'ai des potes qui ont plus de seins que toi" a confié Léna Situations.
Celle qui est officiellement en couple avec Seb la Frite n'a forcément pas apprécié toute cette haine autour de sa poitrine. Mais ce qui a le plus énervé l'influenceuse, c'est que beaucoup d'internautes ont évoqué son petit ami et son père en plus de la critiquer. "Le vrai truc qui m'a un peu titillé, c'était de ramener les hommes de ma vie à cette photo. C'était 'Ton mec, il te laisse sortir comme ça ? T'as pas honte ?' Ils ont ramené mon papa au débat..." a-t-elle ainsi expliqué.
Suite à toutes ces critiques sur son corps, Léna Situations a donc dénoncé le body-shaming encore trop présent sur les réseaux, surtout à l'encontre des femmes. "Si une photo de moi à un pique-nique a pris autant d'ampleur, c'est qu'il y a un truc. On ne vient pas pointer ça sur les hommes" a-t-elle déclaré, "C'est la société qui dit 'Tu as des petits seins, c'est la honte. T'as des seins moyens, t'es basique. T'as des gros seins, t'es vulgaire".
"C'est cool d'avoir cette attitude 'Je m'en fous' et c'est un peu le message global à la fin de tout ça" a-t-elle ajouté. La blogueuse qui avait été sacrée aux E! People's Choice Awards en 2019 a aussi rappelé que sur Twitter, la haine est devenue monnaie courante. "Pendant le confinement, il y a une hausse de la haine. SOS Racisme, SOS Homophobie ont fait des études en disant que pendant le confinement, on a une hausse de 43% de tweets haineux" a-t-elle indiqué, "Il y a un climat trop chelou sur Twitter où c'est démocratisé d'être trop méchant. Plus t'es méchant, plus t'es drôle, plus t'as des RT et mieux c'est. L'ambiance horrible".