La semaine dernière, Emmanuel Macron annonçait un reconfinement, au moins jusqu'au 1er décembre, pour lutter contre la pandémie de coronavirus. Un deuxième confinement bien plus léger puisqu'en plus d'autoriser les déplacements pour raisons professionnelles, les écoles, collèges et lycées restent aussi ouverts. Une mesure loin de faire l'unanimité : cette semaine, plusieurs établissements ont été bloqués par des lycéens en colère car ils jugent que le protocole sanitaire et notamment la distanciation sociale ne sont pas respectés. Alors que les tensions montaient et que les professeurs prévoyaient une grève, le ministre de l'Education nationale a réagi et annoncé des changements.
Les lycéens ne seront désormais plus obligés de se rendre tous les jours physiquement en cours. Afin de désengorger les établissements, des cours à distance vont être mis en place. Mais pas question de revenir au 100% en ligne comme ce fut le cas lors du premier confinement entre mars et mai. "Il importe que chaque élève soit présent en cours au moins la moitié du temps scolaire" a fait savoir Jean-Michel Blanquer dans une lettre destinée aux chefs d'établissements et publiée par l'AFP. Ainsi, chaque établissement pourra organiser les cours sur place soit en demi-groupes, soit par niveau, ou bien imposer le travail à la maison certains jours de la semaine.
Après un Bac 2020 100% en contrôle continu qui avait battu des records, le Bac 2021 va aussi être impacté par la crise du coronavirus. Pour l'instant, on ne sait pas si les épreuves de juin pourront avoir lieu mais en attendant, les épreuves d'évaluations communes des premières et des terminales sont annulées et remplacées par le contrôle continu. Cependant, les élèves de terminale devront passer des épreuves pour leurs enseignements de spécialité qui se dérouleront du 15 au 17 mars prochain. Ces épreuves seront tout de même adaptées avec deux sujets au choix au lieu d'un.