Martin Weill (Le Petit Journal) arrêté et expulsé du Maroc en plein tournage
Publié le 5 avril 2016 à 12:37
Par Prune P.
Ce lundi 4 avril, Martin Weill a eu la mauvaise surprise de se faire arrêter puis expulser du Maroc de bon matin. En plein reportage sur l'homophobie pour Le Petit Journal, il a dû plier bagage et rentrer à Paris. Une arrestation qu'il a détaillé à Yann Barthès sur le plateau de l'émission.
Martin Weill du Petit Journal arrêté et expulsé du Maroc en plein tournage © Canal+
Martin Weill : le journaliste du Petit Journal a raconté lundi 4 avril 2016 son arrestation au Maroc
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"On a été dénoncés par les habitants"

C'est l'AFP qui a annoncé l'expulsion de l'équipe du Petit Journal, avant que Martin Weill ne confirme les faits en personne face au non rentable Yann Barthès hier soir sur Canal+. "On s'est rendus à Beni Mellal pour faire un reportage" a ainsi commencé par expliquer le journaliste qui enquêtait sur une agression homophobe au Maroc. "On a eu à peine le temps de sortir la caméra pour faire trois images dans le quartier où a eu lieu l'agression" a-t-il continué, et "on a été dénoncés par des habitants".

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La raison à cette dénonciation ? "Ils soutiennent les agresseurs" a indiqué Martin Weill. Le jeune homme et son équipe ont donc été conduits à un poste de police. D'après une source officielle citée par Média 24, les reporters ne possédaient pas l'autorisation spéciale nécessaire pour les équipes de télévisions étrangères, d'où leur expulsion du territoire marocain. Martin Weill a certifié l'information dans la nouvelle version du Petit Journal, avouant ne pas avoir reçu d'autorisation de tourner celle-ci étant très difficile à obtenir.

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"On a été incarcérés"

Martin Weill a poursuivi son récit en précisant : "On a été arrêtés, incarcérés, transférés au poste de police de l'aéroport de Casablanca et expulsés vers la France". Mais l'ancien collègue de Maxime Musqua a tout de même réussi à interviewer des personnes homosexuels et transgenres.

L'un d'eux a ainsi révélé qu'au Maroc, ils ne pouvaient pas porter plainte contre leurs agresseurs car ce sont eux qui se retrouveraient enfermés en prison. Selon lui, c'est même "un acte héroïque d'agresser un homosexuel".

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