A l'heure actuelle, la vie de Nabilla Benattia semble parfaite. Influenceuse renommée, business-woman à succès, maman d'un petit Milann, heureuse en amour avec Thomas Vergara... l'ex-star de la télé-réalité a visiblement coché toutes les cases de la réussite. De quoi logiquement faire son bonheur, mais également la soulager. Et pour cause, tout n'a pas toujours été simple pour elle.
Après avoir rappelé dans Nabilla sans filtre, un documentaire centré sur son quotidien, combien elle avait souffert du harcèlement médiatique à son encontre au début de sa carrière, elle a cette fois-ci profité d'une interview accordée au magazine Antidote pour revenir sur l'une des pires périodes de sa vie : son séjour en prison.
Souvenez-vous, à la suite d'une mauvaise dispute avec Thomas Vergara en 2014, Nabilla avait poignardé son compagnon et s'était vue condamnée à une peine de près de deux mois d'emprisonnement à la maison d'arrêt de Versailles. Un souvenir encore douloureux pour la jeune femme, tant cette expérience l'a profondément bouleversée.
"L'acharnement médiatique, c'est une chose. Le milieu carcéral, c'en est une autre, a-t-elle expliqué au journal. Quand tu es enfermée dans 4 mètres carrés, tu réfléchis, tu te remets en question, tu refais ton parcours et tu te demandes ce qui a pu arriver pour que tu passes d'un plateau télé à une cellule avec des barreaux, en étant désignée par un numéro d'écrou". Aussi, elle ne l'a pas caché, ses premiers jours au sein de cet établissement pénitencier avaient tout d'un cauchemar dont elle n'arrivait pas à sortir, "J'ai mis du temps à réaliser où j'étais. Au début, je ne faisais que dormir pour éviter d'assumer la réalité."
Malgré tout, elle en a conscience, il lui est difficile de renier cette terrible étape de sa vie tant elle est également à l'origine de ce qu'elle est aujourd'hui. Nabilla l'a effectivement précisé, son passage en prison lui a notamment permis de faire des rencontres qui lui ont ouvert les yeux sur son propre avenir, "J'ai rencontré des gens comme Bernadette, 60 ans, dont 25 ans à tourner en rond dans la cour de promenade. Quand je suis sortie, c'était comme au Monopoly, retour à la case départ. Je n'avais plus de temps à perdre."
Et c'est justement son retour à la réalité pleinement réussi qui fait sa fierté aujourd'hui, "J'en ai quand même pas mal bavé et quand je me dis que maintenant j'ai une famille, un business, de l'argent... Franchement, je ne pensais pas que j'allais réussir." Comme quoi, les secondes chances existent vraiment.