Il y a quelques semaines, KJ Apa - l'interprète d'Archie dans Riverdale, a confié se sentir parfois comme en prison sur le tournage de la série de la CW. Aujourd'hui, c'est au tour de Niall Horan de faire une analogie similaire en revenant sur son expérience au sein du groupe de musique One Direction.
De passage dans le podcast Just People de Dermot O'Leary, l'interprète de "Nice To Meet Ya" n'a en effet pas caché avoir parfois souffert du succès du boys band. Après avoir confié, "[Avec cette épidémie/ce confinement] j'ai définitivement vécu l'année la plus normale de ma vie depuis 10 ans", le pote d'Harry Styles a par la suite ajouté s'être longtemps privé de cette normalité, "Par instant, quand on était vraiment au top, il m'arrivait de ne plus sortir de la maison. Je n'osais plus aller faire les courses moi-même, juste par peur de ce qui pouvait arriver si on me prenait en photo. (...) Ca m'a obsédé durant plusieurs années, ce qui ne me ressemblait pas. Je me privais d'aller dans un bar ou, quand j'y allais, je me cachais derrières des écharpes, chapeaux et lunettes".
Aussi, à la question "Est-ce que tu t'es déjà senti comme un prisonnier durant ces 5 années de One Direction ?", la star a sobrement répondu : Ouais, plusieurs fois". Là où il semblait pourtant avoir la belle vie en apparence, il a précisé que personne n'était programmé pour être aussi connu à un si jeune âge, "On avait tous entre 17 et 19 ans. Et j'avais des difficultés avec ça."
Selon Niall Horan, plus que les obligations professionnelles constantes, c'était bien la présence systématique des fans dès qu'il se déplaçait qui lui donnait parfois le sentiment de passer à côté de sa vie, "L'idée même d'être constamment obligé de fermer les rideaux de ma chambre d'hôtel, ça me rendait fou. J'ai vraiment lutté avec ce problème de 'Pourquoi ne pouvez-vous pas simplement nous laisser sortir ? On veut juste aller marcher'. Mais vous ne pouvez pas entrer dans la tête d'un fan".
Et si aujourd'hui, avec le recul, le chanteur arrive à comprendre le comportement obsessionnel des fans, et donc à mieux le gérer, il assure avoir mis énormément de temps à assimiler tout ça, "A l'époque, on se disait, 'Vous avez nos âges ! Laissez-nous juste nous balader dans les rues. Vous devez bien comprendre ça !'"
Oui, le succès, comme l'argent, pourtant tant recherchés par beaucoup, ne font décidemment pas le bonheur.