Petite précision : Bien évidemment, tous les anime cultes ne sont pas cités. On aurait par exemple adoré mettre Jojo's Bizarre Adventure, mais ce n'est clairement pas l'anime à regarder en premier quand on débute, tout comme Claymore ou Parasite, peut-être trop exigeants. De même, Naruto ou Dragon Ball auraient pu être cités, mais ils sont finalement très proches d'un One Piece déjà présent.
Résumé express : Dans un monde où la piraterie est toujours aussi importante et les légendes nombreuses, Luffy décide de monter son propre équipage avec pour objectif de partir sur les traces du célèbre Gol D. Roger afin de dénicher son trésor et de devenir le roi des pirates.
A ce jour, il existe plus de 900 épisodes de One Piece. Autant dire qu'il faut s'armer d'un courage incroyable et d'une patience à toutes épreuves pour oser se lancer dans un tel visionnage. Néanmoins, One Piece reste une formidable aventure à découvrir absolument grâce à l'histoire passionnante imaginée par Eiichiro Oda qui donne vie à un univers immensément riche, et à l'animation parfois impressionnante qui rend honneur aux nombreux combats. Surtout, One Piece a pour qualité de nous aider précisément à savoir quel type d'anime est fait pour nous. Ici, de par sa propre nature (One Piece n'a pas de saison, il est diffusé continuellement de façon hebdomadaire), l'anime réunit absolument tous les "défauts" du genre (des épisodes fillers frustrants, des flashbacks omniprésents, des scènes figées à outrance...). De fait, nos limites et exigences sont rapidement fixées, ce qui nous aide à bien choisir notre voie ensuite.
Pour une version plus légère en terme de nombre d'épisodes, mais dans une veine identique côté réalisation, ambition et défauts, privilégiez Dragon Ball / Dragon Ball Z.
Résumé express : A l'approche du lycée, Moritaka Mashiro et Akito Takagi s'associent afin de devenir mangakas. Leur rêve ? Créer une oeuvre si importante qu'elle sera à la tête du Shonen Jack (magazine de référence) et obtiendra son propre anime. L'histoire les suit à travers les années.
A première vue, Bakuman n'est clairement pas le premier anime que l'on citerait dans une telle liste. Et pourtant, il y trouve sa place pour une raison bien précise : son histoire. A travers cet anime, on plonge dans les coulisses passionnantes du monde du manga, mais également de l'animation. On découvre comment tout se produit en interne, les contraintes imposées par les éditeurs, les difficultés rencontrées par les auteurs, le système de concurrence, le poids des fans... Et si Bakuman ne possède pas une animation révolutionnaire, son ambiance feel good, son propos et ses personnages facilitent grandement le visionnage. Apprendre en s'amusant, c'est possible.
Résumé express : Eren et ses amis vivent dans un monde étrange où l'humanité est contrainte de se cacher derrière 3 gigantesques murs afin de se protéger des Titans, des créatures humanoïdes géantes aux origines inconnues dépourvues de conscience mais affamées par les humains. Quand deux Titans suprêmes, plus forts et intelligents que la moyenne, apparaissent et détruisent une partie des murs, l'humanité comprend qu'elle va devoir contre-attaquer pour survivre et retrouver sa liberté perdue.
Difficile de trouver une oeuvre plus efficace que celle-ci pour faire la transition entre les séries classiques made in USA et les anime sortis tout droit du Japon tant sa construction est identique à tout ce que l'on a l'habitude de voir, que ce soit dans sa narration, le traitement des personnages ou sa gestion du temps. Aussi, à l'instar de Game of Thrones à l'envergure identique, attendez-vous à une mythologie passionnante, des twists réguliers et toujours surprenants, des prises de risques créatives excitantes, une tension permanente portée par des enjeux forts et à une musique choisie avec perfection pour appuyer les scènes. Rien n'est laissé au hasard et on en prend régulièrement plein les yeux. Que ce soit via la mise en scène flippante des Titans ou les séquences de combat à la fois rythmées et inventives, préparez-vous à des claques de bonheur.
Résumé express : Ancien loubard, Eikichi Onizuka "22 ans, célibataire et libre comme l'air" décide de devenir enseignant pour des raisons très spéciales. Pas de chance, il se retrouve envoyé dans un collège et face à la pire classe possible. Pourtant, plutôt que de fuir ses nouvelles responsabilités, il va utiliser ses méthodes très peu conventionnelles pour aider ces jeunes ados aux vies parfois malheureuses.
Bien évidemment, l'humour est subjectif et tout le monde ne rit pas à la même chose. Néanmoins, force est d'admettre que cet anime - diffusé entre 1999 et 2000, n'a pas pris une ride et ses blagues fonctionnent toujours autant. S'il est vrai que le matériel de base est déjà fantastique grâce au formidable travail de Tōru Fujisawa sur le manga qui met en avant tout ce qu'il y a à dire (dénoncer) sur la société Japonaise, l'anime réussit l'exploit de bonifier tout ça. Comment ? Grâce notamment à un travail remarquable sur les expressions faciales des personnages (tout est matière à devenir des reactions GIFs), mais surtout, à son doublage... français. Oui, la VF de GTO est un bonheur de tous les instants tant le boulot effectué dessus a été fait avec soin et amour pour la série. Ah, et point bonus : cet anime possède l'un des meilleurs génériques dans le monde des anime !
Bref, si vous voulez simplement vous détendre et découvrir une facette de la société Japonaise, il n'y a pas mieux que GTO comme introduction.
Résumé express : Rendez-vous en 2071. Spike Spiegel est un chasseur de primes qui voyage à travers le système solaire en compagnie de son petit équipage à bord du vaisseau Bebop. L'occasion pour lui de vivre des aventures hors du commun et de fuir son passé qui le hante et le consume.
Un space opera futuriste au charme irrésistible qui joue constamment avec notre coeur, voilà ce qu'est Cowboy Bebop. Le mot "perfection" semble avoir été inventé pour cet anime tant le travail de Shinichirô Watanabe et Hajime Yatate est fou. La musique, les décors, les personnages, les aventures imaginées... il est impossible de ne pas vibrer devant les épisodes. Alors certes, le rythme un peu particulier et l'aspect parfois décousu de l'histoire pourront perdre quelques novices en chemin, mais Cowboy Bebop reste un incontournable, ne serait-ce que pour cette leçon très importante : les anime peuvent prendre des formes différentes et être portés par de vraies ambitions d'auteur.
Seulement 26 épisodes au compteur, aucune excuse pour ne pas se tester aux anime avec ce classique. Par ailleurs, n'hésitez pas à jeter également un oeil à Samurai champloo, lui aussi signé Shinichiro Watanabe, qui possède les mêmes qualités avec en prime une BO géniale.
Résumé express : Alors au collège, Tetsuya Kuroko a fait partie de la meilleure équipe de basket du pays surnommée "la génération miracle" dont il était le 6ème membre. Lui-même surnommé le "joueur fantôme" grâce à une technique particulière, Kuroko et les 5 autres prodiges se sont séparés au moment d'entrer au lycée afin de mener individuellement de nouvelles équipes au sommet. Kuroko va donc devoir sortir de sa zone de confort et améliorer son jeu auprès de nouveaux joueurs afin de prouver qu'il était bien plus qu'un 6ème membre.
Les Japonais aiment le sport et le lui rendent bien à travers de nombreux anime centrés sur le basket (Slam Dunk), le foot (Captain Tsubasa), la boxe (Ippo), le volley (Haikyuu) ou encore le baseball (Ace of Diamond). Ici, comme son titre l'indique, cet anime se concentre sur la balle orange. Et s'il est celui que l'on a choisi pour se mettre dans l'ambiance du genre, c'est parce qu'il possède tous les ingrédients qui font de l'anime un must-see accessible à tous : des personnages attachants aux personnalités explosives, une réalisation dynamique et inventive lors des matchs, des parties d'une durée raisonnable (on s'arrête pile à la limite des matchs interminables), une légère plongée dans le système scolaire au Japon, des twists qui nous font vibrer... L'histoire n'est pas la plus originale, mais Kuroko no Basket possède un petit supplément d'âme qui nous fait immédiatement devenir accro et nous transforme en véritable supporter.
Petit conseil, enchainez ensuite avec Eyeshield 21 (football américain) et vous allez kiffer regarder du sport.
Résumé express : Prodige du piano depuis son enfance, Arima Kōsei arrête la musique suite à la mort soudaine de sa mère. Plusieurs années plus tard, il rencontre Kaōri Miyazono, une violoniste de son âge dont il tombe amoureux. Celle-ci tente alors de le convaincre de reprendre le piano, chose qui s'avère extrêmement compliquée. Traumatisé par le décès de sa mère, Arima Kōsei n'est plus capable d'entendre les notes.
Oubliez tous les clichés que vous pouvez avoir sur les anime (c'est pour les ados, c'est pour les mecs, c'est débile, c'est que de la baston, ça raconte rien....), cette production d'A-1 Pictures est un bijou qui ne vous laissera pas indifférent. On ne va pas trop en dire pour ne pas gâcher votre visionnage des 22 épisodes qui le composent, mais c'est une véritable aventure émotionnelle qui fait du bien et qui baigne dans un univers dont on est peu habitué. On est loin de l'image classique des anime, mais c'est une série idéale pour découvrir qu'il n'y a justement aucune frontière et que les anime peuvent nous amener absolument partout.
Résumé express : Satoru Fujinuma a un don : il est capable de revenir quelques minutes en arrière, ce qui lui permet d'empêcher des accident de se produire. A la suite d'un nouvel événement, il se retrouve soudainement renvoyé 18 ans dans le passé, alors qu'il n'était qu'un écolier. L'occasion pour lui de mettre fin à un drame qui le hante encore aujourd'hui en tentant d'arrêter un criminel qui avait assassiné trois de ses camarades à l'époque.
Tout comme Your Lie in April, Erased fait partie de ces anime qui nous rappellent que le genre ne se limite pas à du Shonen de baston classique. En une seule saison, Kishimoto Taku et Tomohiko Itou démontrent tout le savoir faire japonais quand il s'agit de raconter des histoires fantastiques et humaines. C'est fait avec le coeur et les tripes, et on n'en ressort pas vraiment indemne. Là encore, il ne s'agit pas de l'oeuvre la plus facile à découvrir quand on se lance dans le monde des anime, mais elle reste tout de même importante à voir afin de briser une bonne fois pour toute les idées reçues sur de telles séries d'animation.
Résumé express : Quand Light Yagami, l'un des lycéens les plus intelligents du Japon, découvre le Death Note et ses règles (pour faire simple, quand un nom est inscrit dans le cahier, la personne meurt), il décide de remodeler le monde à sa façon en se débarrassant de tous les criminels. Un choix qui lui attire de nombreux fans, mais qui oblige également la police à le pourchasser pour ses propres crimes. Or, comme il ne laisse évidemment aucune trace, c'est L - un détective mystérieux mais terriblement talentueux, qui est recruté pour l'arrêter. S'ensuit alors un jeu du chat et de la souris passionnant.
Faire du populaire avec de l'exigence, c'est la mission réussie par les réalisateurs de Death Note. Là où l'adaptation du travail de Tsugumi Ōba paraissait casse-gueule, la faute à de très longs dialogues et à un affrontement cérébral intense entre les deux héros, le résultat est bluffant. Sans parler de l'esthétisme choisi pour cet anime, avec une colorimétrie spéciale, c'est bien la mise en scène qui est superbe. En effet, n'allez pas croire qu'un anime qui est directement adapté d'un manga se contente de faire du copier/coller. Au contraire, il y a toujours des partis pris créatifs importants à assumer et tous les choix faits par les créateurs sur Death Note sont d'une réussite ahurissante. Tout est fait pour être accessible au plus grand nombre, sans jamais mettre de côté la qualité. Débuter les anime par Death Note, c'est débuter par un chef d'oeuvre qui vous aidera à définir votre propre échelle d'exigence.
Kaguya-sama: Love is War : Une comédie romantique qui fait du bien grâce à ses deux héros qui refusent de s'avouer en premier leurs sentiments. Ca joue avec les codes (rares sont les rom-com qui ne choisissent pas leur camp entre public masculin ou féminin, ici tout le monde peut s'attacher et s'identifier à cet univers), c'est drôle et très surprenant avec cette guerre psychologique improbable. Un petit bonbon sucré pour débuter les anime.
My Hero Academia : difficile de faire un anime plus classique et dans les rangs que celui-ci avec la quête initiatique ultra balisée de son héros, faite de combats et compétitions, concept très important dans les mangas.
Fullmetal Alchemist Brotherhood : c'est un cas d'école. Le manga de Hiromu Arakawa avait déjà eu le droit à une adaptation en 2003. Or, celle-ci n'avait pas réussi à convaincre totalement les fans à cause de certains partis pris créatifs. Pour effacer cette erreur, Fullmetal Alchemist Brotherhood est donc né avec pour objectif d'être le plus fidèle possible à l'oeuvre d'origine. Désormais, le public se divise en deux camps avec ces deux versions, ce qui ouvre de nombreux débats passionnants sur ce que doivent être/faire les anime.
Kill La Kill : si ce sont les clichés habituels que l'on imagine sur les anime qui vous donnent envie de vous lancer, celui-ci est fait pour vous. Il en abuse à tous les niveaux, mais s'en sert souvent d'une façon ironique et satirique, ce qui rend le tout digeste.
Neon Genesis Evangelion : il n'y a pas mieux pour se lancer en douceur dans le style mecha (anime de science-fiction avec des personnages liés aux robots), qui est très important au Japon. Non seulement il produit la dose de spectaculaire requise, mais surtout, l'anime va au-delà du cahier des charges habituel en touchant à des thèmes sensibles et forts.
Barakamon : un anime façon "tranche de vie" qui dépayse autant qu'il fait du bien. C'est simple, c'est beau, on est ému, on voyage... Difficile de demander plus.