Incarnation du plus irrévérencieux des super-héros, binôme du couple le plus cool d'Hollywood, co-propriétaire du petit club gallois de foot Wrexham AFC... Ryan Reynolds avait mille faits notables à son actif, et ce n'était toujours pas assez pour lui, alors il a décidé de redonner vie à la plus culte des séries des années 80.
Sa société de production Maximum Effort prévoit effectivement de "rebooter" sous la forme de courts segments un vrai classique du tube cathodique, surtout pour celles et ceux qui, à l'instar des Nuls, sont persuadés que les chats sont "vraiment des branleurs" : Alf.
Alf, c'est l'histoire d'un extraterrestre un brin taquin qui parle et mange des matous. Son arrivée dans une famille américaine moyenne va quelque peu bousculer le quotidien de ladite fratrie.
Un show qui a marqué son temps l'air de rien, puisqu'il a notamment inspiré la série animée trash American Dad, où l'on retrouve également un extraterrestre intégré à l'american way of life...
Mais pourquoi l'acteur canadien, parmi la ribambelle de choix possibles, a-t-il décidé de porter son dévolu sur Alf ? En fait, il l'explique très bien lui-même : tout part "d'un amour irrationnel pour ALF lorsque [il était] enfant". Raison parmi d'autres d'aborder le créateur d'Alf, Paul Fusco, et de racheter la licence. Celui-ci, assure la star hollywoodienne, souhaitait sincèrement que "Alf soit ramené à la vie".
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Ryan Reynolds et Paul Fusco n'étaient pas les seuls à attendre ce grand come back apparemment. Dans l'espace commentaires du premier épisode balancé sur la chaîne YouTube de Maximum Effort Channel, les internautes se lâchent : "C'est si bon de le revoir ♥", "Je suis probablement le seul jeune de 25 ans qui n'a pas besoin de demander qui est Alf", "J'ai toujours aimé ALF quand j'étais enfant et j'aimerais qu'il revienne pour en faire une version moderne", "On a besoin d'une saison entière de Alf !".
En France, Alf a fait les beaux jours des rediffs télé, et a su charmer le public, notamment grâce à une VF exceptionnelle assurée par l'immense Roger Carel. Nostalgie, quand tu nous tiens.