Un rappeur VS la police, chapitre 25121. Dans le passé, plusieurs stars du rap ont eu des démêlés avec la justice comme Timal qui était accusé d'avoir frappé son chien ou bien Moha La Squale qui a été mis en examen pour agressions sexuelles et violences. En juillet dernier, c'est PLK qui était placé en garde à vue. Après un concert dans une boîte de nuit à La Grande-Motte, le rappeur avait participé à une bagarre sur le parking de l'établissement et frappé un agent de police municipal.
Ce jeudi 27 octobre 2022, PLK avait rendez-vous au tribunal judiciaire de Montpellier pour son jugement. Le rappeur a été reconnu coupable de "violences volontaires sur dépositaire de l'autorité publique n'ayant pas entraîné une ITT supérieure à huit jours", précise l'AFP. Le 18 juillet 2022, il avait donné un coup de poing à un agent en uniforme et lui avait déboîté la mâchoire. Même s'il assure ne pas s'être rendu compte qu'il frappait un policier en raison de l'obscurité, le rappeur a quand même écopé d'une peine d'un an de prison ferme. Lors de l'annonce du verdict, le magistrat a déclaré que la version de PLK n'avait pas convaincu la cour. "Nous n'avons pas du tout cru à vos explications, que vous n'aviez pas vu qu'il s'agissait d'un policier." a-t-il expliqué.
Mais PLK ne va pas finir en prison : il a 10 jours pour faire appel de sa condamnation, ce qui lui permettrait de continuer les concerts, en attendant un jugement définitif. Mais surtout, la star de 25 ans devrait voir sa peine aménagée, comme l'a précisé le magistrat du tribunal correctionnel de Montpellier. "Il s'agit de 12 mois ferme en théorie, aménagés en détention à domicile. A vous de respecter le jugement pour éviter la prison" a-t-il déclaré. Lors de l'audience, le rappeur a déclaré être "très déçu" de lui-même.