Depuis l'ouverture de son édition 2024, le Salon de l'Agriculture voit les personnalités politiques défiler dans ses allées de la Porte de Versailles. Après Emmanuel Macron, Gabriel Attal et Bruno Le Maire s'y sont notamment rendus.
Des visites que les caméras de Quotidien n'ont pas manqué d'immortaliser. Après avoir dévoilé la séquence où Gabriel Attal a perdu ses nerfs, les équipes de l'émission de Yann Barthès se sont intéressées à deux ministres. Que ça soit lors des venues du Premier ministre, d'Emmanuel Macron ou de Bruno Le Maire, Marc Fesneau et Agnès Pannier-Runacher sont apparus muets.
L'animateur de Quotidien ne s'est pas gêné de s'en moquer. Il s'est même amusé à renommer les deux membres du gouvernement. "Vous avez vu des heures d'images du Salon de l'agriculture, mais les avez-vous vus ? Je parle de Plic et de Ploc. Plic étant Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture, et Ploc étant Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l'Agriculture", a lâché celui avec qui Pascal Praud a réglé ses comptes.
Et il ne s'en est pas arrêté là. "Plic et Ploc accompagnent tous les ministres pendant leurs déambulations dans le Salon. Particularité : on ne connaît pas le son de leurs voix !", a-t-il ajouté. S'en est suivie une succession de zooms sur les visages d'Agnès Pannier-Runacher et Marc Fesneau aux moments où Emmanuel Le Macron et Bruno Le Maire s'exprimaient face aux caméras de télévision.
L'un de ces deux ministres n'est pas totalement resté muet. Comme n'a pas manqué de le souligner Yann Barthès, Agnès Pannier-Runacher, alias Ploc, est sortie de sa réserve au moment où Bruno Le Maire s'est vu demander : "Les syndicats aujourd'hui, certains militants aussi, vous accusent de vous planquer. Est-ce que c'est si difficile d'être ministre et d'aller au Salon de l'Agriculture cette semaine ?!".
La ministre déléguée à l'Agriculture n'a pas laissé le temps à son homologue de l'Economie de répondre. "Attendez, nous on y est toute la semaine ! Tout le temps, on est venus !", s'est agacée celle qui a planté Hugo Clément à la dernière minute sur France 2. Ce sur quoi l'animateur de Quotidien a ironisé : "Alors excusez-moi, on vous a entendue, mais on ne vous a pas vue...".