Juste après le final de la saison 1 de Tout cela je te le donnerai, France 2 a misé sur un nouveau numéro de Nos grandes décisions le mercredi 21 février 2024. Hugo Clément y a proposé, en direct, une spéciale autour de la crise agricole.
A quelques jours de l'ouverture du Salon de l'agriculture, la colère des agriculteurs est loin de faiblir. De nouveaux blocages ont pris forme ces dernières heures un peu partout en France. Sur le plateau de Nos grandes décisions, un paysan, en détresse, s'est demandé s'il ne devait pas arrêter son activité. Pour l'aider dans son choix, Hugo Clément a reçu de nombreux représentants du monde agricole.
L'animateur, qui a alerté sur un produit de grande consommation, avait prévu de permettre à ses invités d'échanger avec un représentant du gouvernement. Alors que certains de ses collègues ont décliné l'invitation, Agnès Pannier-Runacher a accepté de faire face à des agriculteurs. Mais la ministre déléguée à l'Agriculture a annulé sa présence à la dernière minute...
Hugo Clément ne s'est pas privé d'expliquer aux téléspectateurs de France 2 pourquoi un siège de Nos grandes décisions allait rester vide durant toute l'émission. "Vous allez le remarquer, on a un fauteuil vide ce soir... Dans ce fauteuil, on voulait avoir un membre du gouvernement pour pouvoir dialoguer avec les agriculteurs. On a proposé à Marc Fesneau, le ministre de l'Agriculture, normal, il a décliné l'invitation...", a-t-il commencé à détailler.
"On a proposé au ministre de l'Ecologie, Christophe Béchu, il avait un empêchement... On a proposé également à la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, elle a décliné aussi... Et finalement, la ministre déléguée à l'Agriculture, Agnès Pannier-Runacher, avait accepté de venir. Elle devait être dans ce fauteuil...", a poursuivi l'ex-chroniqueur de Yann Barthès dans Quotidien sur TMC.
L'animateur a ensuite dévoilé que la ministre déléguée à l'Agriculture avait fait faux bond à l'émission à la dernière minute. "Tout était calé, elle devait être là, mais juste avant l'émission, elle a annulé sa venue...", a-t-il regretté avant de s'adresser aux agriculteurs présents en plateau : "Pourquoi vous faites peur aux ministres ?!". Ce à quoi l'un d'entre eux a réagi : "On ne les effraie pas. Ils n'ont aucune solution... Comment voulez-vous qu'ils viennent en sachant très bien que la crise, dans laquelle nous sommes, c'est certainement pas une décision de dernière minute qui va la changer... ?!".