En juin dernier, Sardoche - streameur de jeux vidéo à succès sur Twitch (850 000 abonnés) et influenceur malgré lui sur les réseaux sociaux (548 000 abonnés sur Twitter), révélait être à bout. En cause ? Un harcèlement quotidien mis en place à son encontre sur Internet à base d'insultes et rumeurs, qui le poursuit malheureusement en dehors des écrans avec notamment des cas de swattings réguliers. Une situation hors de contrôle qui l'avait déjà obligé à porter plainte plusieurs fois et qui, 6 mois plus tard, ne semble pas s'être arrangée.
Dans un nouveau thread posté sur Twitter ce mercredi 2 décembre 2020, Sardoche a en effet confessé ne pas savoir comment il faisait pour tenir encore debout aujourd'hui, "Je devrais déjà m'être tué depuis longtemps." Des propos forts ? Oui, mais à la hauteur de la situation critique dans laquelle il se trouve.
Après avoir rappelé qu'il s'était déjà contraint à faire un gros travail sur lui-même pour continuer à partager sa passion auprès de son public sans accorder d'importance inutile à certains trolls, "Se faire insulter et diffamer au quotidien, j'ai toujours réussi à passer outre, même si c'est inexcusable. Se faire traiter de "salope qui pleure sur un jeu vidéo", je le pardonne, car vous ne vous intéressez JAMAIS au contexte", il a confessé qu'il lui était désormais de plus en plus difficile de fermer les yeux sur tout.
"Voir des milliers de personnes, au quotidien, faire TOUS LES EFFORTS du monde pour annihiler tous les objectifs que je me fixe depuis 2 ans, c'est vraiment inhumain" a-t-il ainsi déclaré, avant d'ajouter froidement, "D'autant que maintenant que mon objectif est de survivre à ce harcèlement, leur mission est juste de me tuer".
Il est vrai que le streameur - qui ne laisse jamais indifférent de par ses prises de position sans filtres et son comportement étonnant durant ses parties de jeux vidéo, est victime d'une cabale terriblement glauque. Sardoche l'a rappelé, certaines personnes sont tellement obnubilées par l'idée de lui faire du mal qu'elles peuvent passer des heures, la nuit, à ruiner certains de ses efforts et à tenter de lui pourrir sa santé, "Et encore je parle pas des 2 swattings que j'ai subi ces 10 derniers jours."
Rassurez-vous, Sardoche ne compte pas baisser les bras et permettre à ses harceleurs de gagner cette partie, "Rien n'a changé [depuis juin] à part que j'ai 100 fois plus de mental", mais cette situation nous rappelle à quel point il devient urgent que les autorités et sites Internet (qui hébergent certains forums ou réseaux sociaux) prennent au sérieux ces problématiques et passent enfin à l'action. Là où Sardoche bénéficie heureusement d'une large fan-base qui peut l'aider à traverser une telle situation, de nombreux anonymes - également victimes de harcèlement, n'ont pas toujours cette chance ce qui peut parfois mener à des conclusions dramatiques.
On ne le répétera jamais assez : on peut ne pas être d'accord avec quelqu'un, ne pas apprécier ses propos / actions, mais rien ne viendra légitimer le harcèlement.