Humoriste sur scène, Youtubeuse, créatrice de contenus sur les réseaux sociaux et actrice dans Scènes de Ménages, Laura Calu semble avoir une carrière de rêve et donc la belle vie. Pourtant, elle vient de le confesser sur Instagram, la réalité est parfois loin de ce qu'il peut se passer en coulisses.
A l'occasion d'un post très spécial mis en ligne ces derniers jours, l'interprète de Maeva dans la comédie d'M6 a en effet révélé qu'elle luttait contre la dépression. En cause ? La pression imposée par les réseaux sociaux et ses conséquences serait de plus en plus difficile à assumer.
"Depuis plusieurs années sur les réseaux sociaux, nous acceptons l'inacceptable, a-t-elle dans un premier temps alerté. J'ai décidé de le dénoncer car je vois de plus en plus d'artistes ou d'influenceurs sombrer dans la dépression, j'en ai faite une, malheureusement je pense que ça vous touche aussi."
Selon la jeune femme, la vie d'un(e) artiste - notamment en ligne, n'a rien d'enviable et peut au contraire mener à des situations critiques, la faute à des règles du jeu souvent floues et impossibles à gérer, "Non, ce n'est pas normal de dépendre d'un nombre de gens qui nous valident ou pas. Non, ce n'est pas normal que des algorithmes décident de notre vie. Non, ce n'est pas normal de pouvoir tout commenter tout le temps. Non, ce n'est pas normal d'afficher nos moindres pensées, de donner notre avis sur tout et tout le monde."
Si Laura Calu est une influenceuse à part entière, celle qui avait déjà dénoncé l'envers du décor de la télé-réalité avoue ne pas se sentir à l'aise au sein d'un tel milieu et être fatiguée de s'obliger à jouer le jeu, "Ce n'est pas normal que des algorithmes nous poussent à créer créer créer toujours plus pour ne pas disparaître d'un fil d'actualité, pour ne pas disparaître tout court". Elle le déplore, cette situation étouffante laisse par ailleurs une trop grande importance au public dans sa vie et sa carrière, "Nous ne sommes pas faits pour connaître la vie et l'avis des gens dans les moindres détails. Nous ne sommes pas faits pour nous comparer les uns aux autres en permanence. Nous ne sommes pas faits pour tout montrer non plus."
"Notre cerveau lui-même ne fonctionne pas comme ça. La création demande du temps parfois, de la réflexion", a finalement rappelé Laura Calu, avant d'ouvrir la porte à un futur inquiétant, "Rendez-vous compte que nous allons droit dans le mur, que nous sommes en train de créer une génération de dépressifs."
Il est difficile de savoir véritablement quelles alternatives sont à espérer dans un monde aussi connecté, mais on lui envoie tout de même notre soutien.