Alors que la saison 9 de Skam France est dispo sur France.tv Slash, une saison 10 a déjà été commandée pour la série. Et de nombreux fans espèrent un gros changement pour le couple surnommé Mayla : Maya (Ayumi Roux) et Lola (Flavie Delangle) se sont séparées. Et certains voit en cette rupture de l'homophobie et espèrent qu'elles se remettront ensemble dans la saison 10. Shirley Monsarrat, la réalisatrice de Skam France, a répondu fermement ces accusations d'homophobie sur Twitter.
"Mon silence laisse à penser que toute cette haine déversée à notre encontre sur Twitter est tolérable. Or, elle ne l'est pas" a-t-elle tweeté, "Je suis désolée pour tous.tes celles.eux qui n'ont pas aimé cette saison 9, qui auraient souhaité voir une toute autre histoire sur Maya, celles.eux que ça a rendu tristes ou déçu.e.s. Je vous comprends et je vous entends".
"Mais l'homophobie n'est pas dans Skam, elle est dans mes DM, et très tristement aujourd'hui sur le #SkamFrance. Vous détestiez Tiff parce qu'elle harcelait Lola, certain.e.s d'entre vous font exactement la même chose ici sur Twitter" a-t-elle ajouté, pour assurer que la saison 9 de Skam France n'est pas homophobe.
"L'homophobie, je sais ce que c'est, je l'ai subie, sûrement comme beaucoup d'entre vous" a-t-elle aussi rappelé, "Et je sais aussi que si la saison 9 était homophobe, ni Flavie, ni Ayumi, ni les technicien.ne.s queers qui composent une grande partie de l'équipe de Skam France, n'auraient accepté de la tourner".
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Shirley Monsarrat a aussi argumenté : "Je crois qu'il y aura une véritable égalité dans la représentation quand on pourra raconter les mêmes histoires en fiction, que celles-ci concernent un couple LGBTQ+ ou un couple hétéro. Et c'est d'ailleurs pour ces raisons là que The L World était révolutionnaire à l'époque : la série dépeignait la vie amoureuse des lesbiennes, aussi bien la passion que les ruptures".
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"Je suis peinée de voir beaucoup d'entre vous blessé.e.s par la fin de l'histoire de Mayla. Mais pour moi, évoquer la fin d'une histoire d'amour entre deux jeunes femmes n'a rien d'un acte homophobe. Elles s'aiment encore, mais plus de la même façon" a-t-elle précisé, "la violence n'a jamais rien résolu, surtout au sein d'une même communauté".