Les adaptations de jeux-vidéo en film se multiplient. Si certains optent pour le live-action (film avec de vrais acteurs) tels que Need for Speed (sorti en 2014 avec Aaron Paul) ou Assassin's Creed (à venir avec Michael Fassbender), d'autres préférent les versions animées comme Sonic, Angry Birds et maintenant Super Mario.
C'est en tout cas la rumeur qui circule depuis la publication d'un article par la version américaine de Buzzfeed. Selon le site, Sony Pictures et son producteur Avi Arad auraient acquis les droits des aventures de Mario et Luigi en octobre dernier à la suite de longues négociations. Buzzfeed cite des emails envoyés par Avi Arad à Amy Pascal, chef des studios. Des emails qui ont leaké sur le web suite à un piratage massif. Dans ces messages, Avi Arad écrivait qu'il était "le fier papa du film animé Mario" et posait en compagnie de Shigeru Miyamoto, le créateur du personnage, ainsi que Satoru Iwata, directeur de Nintendo. Dans un email du 24 octobre dernier, la présidente des studios Sony Pictures Animation expliquait envisager "3-4 films" issus de la franchise. De son côté, Avi Arad a indiqué à Buzzfeed que l'accord n'avait pas encore été signé et que les négociations n'étaient pour l'instant qu'à leurs débuts.
C'est le 24 novembre dernier que les systèmes informatiques de Sony ont été attaqués, menant à la publication de centaines de milliers de documents internes, emails et même fichiers. Plusieurs films encore non sortis en salles se sont ainsi retrouvés sur le net ainsi que des informations embarassantes échangées via emails entre certains employés du groupe. Même les stars ont été touchées puisque des données privées tels que les pseudoymes, adresses et numéros de téléphones de stars telles que Tom Hanks ou Natalie Portman ont été publiées. Selon les premiers éléments de l'enquête menée par le FBI, c'est la Corée du Nord, mécontente contre la sortie du film L'interview qui tue ! (Seth Rogen et James Franco y incarnent deux hommes envoyés pour assassiner Kim Jong-Un) qui aurait perpétré cette attaque. Des accusations dont s'est défendue la Commission de défense nationale nord-coréenne.