Disponible sur Netflix depuis le 20 décembre 2019, la saison 1 de The Witcher a déchaîné les abonnés : en moins de 10 jours, elle s'est classée 2ème du top 10 des programmes les plus vus sur Netflix en France en 2019. Eh oui, rien que ça ! Un succès déjà prévu par la plateforme qui a renouvelé la série pour une saison 2 avant même son lancement. Lauren Schmitt Hissrich, la créatrice du show, s'est basée sur la saga Le Sorceleur écrite par Andrzej Sapkowski mais n'a pas vraiment collaboré étroitement avec l'auteur. Et ce n'est pas parce qu'elle l'a snobé, loin de là !
C'est dans une interview donnée à Gizmodo que Andrzej Sapkowski, âgé de 71 ans, s'est confié sur la série. L'auteur a notamment dévoilé la raison improbable pour laquelle il n'est pas lié étroitement à The Witcher contrairement à George R.R. Martin avec Game of Thrones ou Caroline Kepnes avec You. La raison ? Une grosse flemme ! Eh oui, le Polonais a avoué que moins il travaillait, mieux il se portait. Eh non, ce n'est pas une blague ! "Je n'ai pas beaucoup été lié à la production à ma demande. Je n'aime pas travailler trop dur ou trop longtemps. En fait, je n'aime pas travailler du tout" a-t-il lâché. #Same
L'auteur de la saga littéraire Le Sorceleur explique aussi qu'il n'a pas vraiment milité pour que certains passages des romans soient intégrés à la série. "Je crois fortement en la liberté artistique. Je n'ai pas à intervenir et à imposer mes idées à d'autres artistes. Je n'ai insisté sur rien et je ne me suis battu pour rien. J'ai donné des conseils. Quand cela était nécessaire" a-t-il souligné.
Même s'il n'a pas étroitement collaboré avec l'équipe de The Witcher, Andrzej Sapkowski avoue qu'il a eu des doutes au départ. "Je dois vous avouer que j'étais réticent au début. J'ai été approché auparavant par de nombreuses personnes qui n'étaient pas très sérieuses. J'avais presque perdu espoir et c'était difficile de me persuader quand soudainement, on m'a fait cette offre" a-t-il confié. Et il a eu raison d'accepter puisque depuis la sortie de la série, les ventes des romans ont explosé partout dans le monde.