Ces dernières années, les réseaux sociaux ont explosé et sont devenus un moyen de communication incontournable en France et dans le monde. Instagram, Facebook, Twitter... on ne compte plus le nombre de plateformes qui font désormais partie intégrante de notre quotidien.
TikTok cartonne également et voit sa cote de popularité grimper auprès des jeunes. Un réseau social pourtant très critiqué à cause des dangers qu'il présente. Alors que plusieurs challenges ont viré au drame, une nouveauté du réseau social fait cette fois-ci beaucoup parler. Il s'agit d'un nouveau filtre qui a pour but de rendre "plus belle" la personne qui l'utilise. Effrayant mais vrai, les filtres sont devenus monnaie courante sur les réseaux sociaux et certaines personnes ont bien du mal à s'en passer.
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Celui-ci en particulier risque de soulever une certaine colère. Il s'agit du filtre "Bold Glamour" que beaucoup d'utilisatrices testent sur TikTok (près de 6,5 millions de personnes l'ont déjà essayé) et il est incroyablement bien fait. Les petits "défauts" du visage disparaissent immédiatement et la forme de la mâchoire ou du nez est modifiée.
Forcément, un tel filtre peut s'avérer dangereux et pour cause, certaines personnes aimeraient maintenant savoir comment se rendre "belles" sur Facebook ou encore les applications de rencontres. Et on le sait, l'impact peut être dévastateur sur de jeunes adultes qui manqueraient déjà de confiance en eux. Certains pourraient même être tentés de passer la porte d'un cabinet de chirurgie esthétique pour ressembler à ce "faux idéal" qui se reflète à l'écran.
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Malheureusement, le problème du filtre ne date pas d'hier. Une étude réalisée en 2021 par Parents Together a révélé que 87% des jeunes de 13 à 21 ans utilisent des filtres lorsqu'ils se filment ou se prennent en photo et qu'1 jeune sur 5 en utilise sur toutes les publications des réseaux sociaux. Toujours selon Parents Together, 61% d'entre eux expliquent pourtant que les filtres les font se sentir mal à propos de leur propre apparence physique. Et si 2023 était l'année où l'on devait s'accepter davantage ?