A l'occasion de la réédition de son album "Futur 2.0", Booba a accordé quelques interviews où ils attribuent les bons points et les mauvais du rap français. Et à la veille de la 3e édition d'Urban Peace au Stade de France, Le Parisien.fr a interrogé l'interprète de Pirates sur la programmation de ce grand concert et sur sa précédente participation qui avait tourné au pugilat.
Si les organisateurs et les artistes d'Urban Peace 3 ont habillement contourné le sujet "Booba", se refusant même à prononcer son nom lors de la conférence de presse début septembre, le rappeur installé à Miami lui ne se gêne pas. B2O jette une nouvelle fois de l'huile sur le feu, critiquant l'intégralité de la programmation 2013 ou presque. Envoûté comme des millions de Français par le Papaoutai de Stromae, Booba épargne le Belge ainsi que la Sexion d'Assaut, "les seuls capables de faire chanter le stade de France" selon lui.
Quant au reste de l'affiche, son verdict est sans équivoque : "IAM c'est pas dans l'air du temps. La Fouine, c'est pourri. Rohff, il faut qu'il fasse ses preuves, il faut qu'il sorte son truc. Il n'y a pas d'artistes qui vont performer des tubes". Et si Urban Peace a pour mot d'ordre la "paix et la solidarité urbaine", ces propos devraient titiller au moins un participant. Rival de Booba, La Fouine avait tenu à minimiser le "clash" avec humour : "T'appelles ça un clash, moi je vais juste mettre un peu de pain sur mon balcon". Mais il n'avait pas été capable de "certifier" qu'aucun couplet de samedi soir ne soit adressé au Duc de Boulogne.