L'euphorie des victoires face à la Corée du Sud et à la Norvège a laissé place au stress. Et pour cause, c'est un match difficile qui s'annonce pour les Bleues ce vendredi 28 juin 2019 face aux États-Unis, en quart de finale de la Coupe du Monde féminine de football. En plus de devoir lutter contre les Américaines, qui s'annoncent redoutables, les footballeuses vont devoir lutter contre la chaleur (30°C). Tous les espoirs reposent donc sur Amandine Henry, Kadidiatou Diani, Eugénie Le Sommer ou encore Wendie Renard.
Considérée comme l'une des meilleures défenseuses du monde, cette dernière dispute actuellement sa troisième Coupe du monde avec l'équipe de France féminine de foot. Une belle revanche sur la vie pour celle qui a perdu son père, victime d'un cancer des poumons, alors qu'elle n'avait que 8 ans. Dans une interview accordée au journal L'Equipe, celle qui évolue à l'OL s'est confiée sur cette période difficile en 1998 : "Beaucoup de personnes ont cru que je n'allais pas pouvoir tenir. Au contraire, jusqu'à présent, même s'il y a des moments où c'est dur, je n'ai jamais pleuré".
Si elle explique être restée forte pour sa soeur et sa mère, elle revient sur les conséquences de cette épreuve sur sa carrière à Planète Lyon. "Vivre une épreuve pareille, ça forge un caractère. Cela m'a fait grandir plus vite. J'ai compris qu'il fallait que je fasse des choix, que je vive ma vie". La Martiniquaise de 28 ans affiche aujourd'hui un palmarès impressionnant, comportant 13 titres de championne de France, 6 Coupes de France et 5 Ligues des champions. De quoi le rendre fier, de là où il est.