Au lendemain de ne pas avoir supporté une critique d'Eric Piolle qui souhaite supprimer les jours fériés liés aux fêtes religieuses, Apolline de Malherbe a été à la tête d'un nouveau Face à face ce mardi 30 mai 2023. L'émission, diffusée dans la foulée de sa matinale pour RMC, a été retransmise par BFMTV à la télévision.
Celle dont le chroniqueur Charles Magnien est visé par une enquête pour comportements "déplacés" a reçu Gabriel Attal. Elle l'a confronté à sa volonté de fusionner la carte vitale et la carte d'identité pour mieux lutter contre les fraudes sociales. "C'est une piste ou une annonce véritable ? Est-ce que ça va être fait ?", lui a-t-elle demandé.
"Il y a encore quelques années, le sujet en France, c'est qu'on avait des cartes vitales en trop. C'est-à-dire des cartes vitales qui circulaient, et qui en réalité, ne correspondaient pas à des assurés qui avaient le droit d'avoir une prise en charge de leurs maladies en France. Ces dernières années, on a désactivé 2 300 000 cartes vitales en trop...", a répondu celui qui a été très embarrassé par une question de Benjamin Duhamel sur BFMTV.
Une révélation qui a fait halluciner Apolline de Malherbe. "Pardon mais je veux dire que c'est colossal... Il y avait 2 300 000 cartes vitales, ce n'était pas juste un fantasme ?! C'est une réalité ?", s'est-elle exclamée. Ce à quoi son invité a tenu à faire une mise au point. "Quand Emmanuel Macron a été élu en 2017, oui. Alors en partie pour être très précis, il y avait des doublons notamment des personnes qui avaient été auparavant au RSI, le régime des indépendants, puis avaient basculé sur le régime général", a-t-il précisé.
"Donc il y avait une grosse partie de doublons. Et on a désactivé 2 300 000 cartes vitales dans le premier quinquennat d'Emmanuel Macron !", a-t-il ajouté. L'animatrice lui a alors demandé s'il estimait désormais qu'il n'y avait plus de fausses cartes vitales en circulation sur le territoire français. "Il y en reste quelques centaines et on s'attache évidemment à aller jusqu'au bout et à les désactiver, mais aujourd'hui le sujet n'est plus celui-là !", s'est empressé de souligner le ministre des Comptes publics.