L'année dernière, Booba s'est donné une mission claire : celle de faire tomber un à un les influenceurs. Le rappeur de 46 ans est en effet déterminé à ce que ces derniers en finissent avec leurs placements de produits frauduleux.
Questionné par Libération sur sa motivation à dénoncer leurs pratiques douteuses, Booba n'y est pas allé par quatre chemins. "C'est la découverte de leurs arnaques massives qui m'a révolté. A la base, je ne connais pas ces gens. Ils ne m'intéressent pas, et leurs émissions me donnent envie de vomir à chaque fois que je les vois à la télé. (...) J'ai découvert le rôle de leur pseudo manageuse, Magali Berdah, la reine de la futilité. Ça m'a donné envie de creuser pour comprendre. Comprendre pourquoi des milliers d'internautes les accusent d'escroquerie".
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Booba n'a effectivement pas hésité à pousser à bout Magali Berdah qui a malheureusement été visée par des menaces de mort. "J'ai l'impression qu'il n'y a pas de frein, qu'il n'y a jamais d'arrêt par rapport à ça", avait-elle confié très affectée lors d'un entretien accordé à Paris Match.
Le combat de Booba contre les "influvoleurs" continue malgré tout. Et alors qu'on ne s'y attendait pas, une personnalité du gouvernement vient de lui apporter son soutien. Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances, a affirmé que le rappeur menait une bataille plus que légitime.
"Il a raison Booba, il a raison de rappeler qu'il y a des dérives, qu'elles sont inacceptables, et nous y mettrons fin", a confié le politique ce lundi 13 mars dans une interview parue sur Franceinfo. "Il faut simplement que les influenceurs, qui sont créatifs, qui représentent des emplois, de la créativité française, soient soumis aux mêmes règles que celles auxquelles vous vous êtes soumis à la radio à la télévision, dans les médias traditionnels". Un métier qui pourrait donc bel et bien changer.