Dans le cadre d'une commission d'enquête sur les attributions des fréquences TNT, Cyril Hanouna a été auditionné par des députés à l'Assemblée nationale le jeudi 14 mars 2024.
L'animateur, qui a été attaqué sur son salaire, est notamment revenu sur son violent clash avec Louis Boyard survenu sur le plateau de TPMP en novembre 2022. Une séquence qui a valu à C8 d'être condamnée à une amende record de 3,5 millions d'euros. Il s'est dit "trahi" par celui qu'il considérait comme "un pote" et a estimé avoir joué un rôle dans son élection en tant que député du Val-de-Marne.
Pour appuyer ses dires, le présentateur star de C8 n'a pas hésité à dévoiler des échanges qu'il a eus avec Louis Boyard par SMS. Selon son récit, celui-ci lui aurait notamment envoyé, le soir de son élection : "Coucou Cyril, je suis député et ça, c'est darka. A bientôt. On va faire du lourd". Un membre de la commission d'enquête n'a pas manqué de l'interpeller sur le sujet.
"Vous avez lors de cette audition à deux reprises révélé des échanges de correspondance entre vous et Monsieur Boyard. Je vous rappelle que la diffusion de la correspondance privée entre deux personnes, sans le consentement d'une des deux personnes, est interdite par le code pénal. Je profite que vous êtes sous serment aujourd'hui donc passible de poursuites en cas de parjure (pour vous demander) : 'Avez-vous obtenu le consentement de Monsieur Boyard pour diffuser ces échanges de correspondance privé ?", lui a lancé le député David Guiraud, membre comme Louis Boyard de La France Insoumise.
Cyril Hanouna, qui a répondu 'non, donc j'attends son procès', s'est tourné vers son avocat comme il l'a indiqué dans TPMP. "Sur ma soi-disant infraction donc au sujet des correspondances quand je parle du SMS que Louis Boyard m'a envoyé le soir de son élection. D'une, je le fais à la demande de la députée qui mettait en doute l'existence de ce SMS, et de deux, l'article du Code pénal sur le secret des correspondances ne s'applique qu'au tiers. Donc moi, en tant que destinataire du SMS de Louis Boyard, je pouvais parfaitement lire le contenu de ces messages. J'invite donc bien gentiment le député, qui ne devrait pourtant pas ignorer la loi, à lire le Code pénal avant de faire de telles accusations publiques. Je crois que c'est de la diffamation qu'a fait ce député contre moi...", a-t-il relaté à l'antenne de C8.